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Etat Islamique : épuration à Palmyre

Au moins 217 personnes avaient été exécutées depuis le début de l’offensive contre Palmyre, il y a neuf jours, selon un communiqué de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), publié dimanche 24 mai- auxquels il faut ajouter 300 soldats tués dans les journées de combats qui ont abouti à la chute de la ville. Ces nouvelles victimes sont pour la plupart de civils, sympathisants du régime ou fonctionnaires (la télévision syrienne donnait même le chiffre de 400).

Selon l’ONG, 600 personnes, dont des forces armées, des militants pro-gouvernementaux et des civils accusés de liens avec le régime, ont été en outre faites prisonnières par l’EI au cours de son avancée. Selon des opposants, les corps gisent par centaines dans les rues de la ville. « L’épuration a commencé », prévient Abou Ali Al-Badiya, le pseudonyme d’un opposant originaire de Palmyre, réfugié depuis quelques semaines en Turquie, mais en relation avec ses proches restés sur place.

L’armée de l’air syrienne a procédé à quinze frappes aériennes aux premières heures de lundi visant la ville et ses environs. Etat islamique contrôle désormais la moitié du territoire syrien et son pouvoir s’étend aussi en Irak, avec la chute récente de la ville de Ramadi.

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