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MBS accueilli comme un prince au G20 de Buenos Aires

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Malgré les soupçons qui pèsent sur lui dans l’affaire Khashoggi, et le rôle dénoncé de l’Arabie Saoudite dans le catastrophique conflit yéménite, le prince héritier Mohamed Ben Salmane a reçu un accueil plutôt chaleureux de la part des autres dirigeants présents au G20.

Un « high five » avec Poutine

C’est à grands coups de rires, bavardages et poignées de mains, que Vladimir Poutine et Mohamed Ben Salmane se sont salués lors de leur rencontre au G20, ce vendredi 30 novembre. Ils ont affiché leur bonne entente aux yeux de tous, allant même jusqu’à effectuer un geste étrange, sorte de tape dans la main à la manière de deux sportifs victorieux, … ou de deux ados.

Cette complicité entre les deux bêtes noiresde la scène internationale a surpris et même choqué bon nombre d’internautes, qui voient en ces effusions une provocation, un pied de nez fait au reste du monde, plus qu’un réel élan d’affection.

Des plaisanteries avec Trump

Les échanges entre Trump et MBS nous sont rapportés par Jim Accosta, correspondant en chef de CNN à la maison blanche. Le journaliste vedette affirme que le président américain aurait « échangé des plaisanteries » avec le jeune dirigeant saoudien.

La Maison Blanche a précisé, à demi-mot, que le le président américain était « l’un des principaux soutiens du prince saoudien », sur lequel il comptait, justement, pour maintenir un cours bas du pétrole.

Rien de tout cela avec Macron

Le président français a tenu à s’entretenir, avec le prince, des sujets importants : l’affaire Khashoggi, la situation au Yémen, et le prix du pétrole.

Il ne nous est parvenu que des bribes de la conversation entre les deux hommes, mais elles suffisent à nous en donner le ton.

« Ne vous inquiétez pas », aurait dit le prince, « si, je suis inquiet », aurait répondu Emmanuel Macron. « Vous ne m’écoutez jamais », aurait ajouté le président français. « Bien sûr que j’écouterai », aurait rétorqué le prince saoudien, hilare.

Un Emmanuel Macron quelque peu moralisateur donc, mais qui cherche, comme Trump, à ménager le prince.

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