Site icon La Revue Internationale

Les rebelles houthistes s’en prennent aux installations pétrolières saoudiennes

Houthistes, Arabie saoudite, sabotage

Mardi 14 mai, les rebelles houthistes ont revendiqué deux attaques de drones contre des stations de pompage près de la capitale saoudienne, Riyad. Le ministre de l’Energie, Khalid Al-Falih, a annoncé que l’incident avant contraint le royaume à stopper l’exploitation de l’un de ses oléoducs majeurs.

Message à l’Arabie saoudite

« Ceci est un message pour que l’Arabie saoudite arrête son agression », a déclaré dans un communiqué Mohammed Abdel Salam, porte-parole des rebelles houthistes. Il fait ici allusion à la guerre que mène l’Arabie Saoudite au Yémen depuis 2015. 

La chaîne de télévision Al-Massirah, contrôlée par les rebelles houthistes, a quant à elle fait état d’une « opération militaire majeure » ayant nécessité « l’utilisation de sept drones » qui ont frappé des « installations vitales ».

Drones armés et sabotages mystérieux

Monsieur Falih a expliqué que des « drones armés » avaient provoqué un « incendie » et des « dégâts mineurs » à l’une des stations, mais que la compagnie pétrolière Aramco, qui gère les sites, avait su prendre les mesures qui s’imposaient, en interrompant temporairement les opérations sur l’oléoduc. Le ministre a qualifié cette agression de « terroriste ». 

Outre ces attaques de drones, les autorités des Emirats arabes unis (EAU) ont révélé que des « actes de sabotage mystérieux » avaient été commis, dimanche, contre quatre navires, dont deux pétroliers saoudiens, dans le golfe persique. Les deux tankers, le Al-Marzoqah et le Amjad, appartenant à la compagnie Bahri, le transporteur national saoudien, ont été frappé alors qu’ils voguaient au large de Foujeyra, l’une des sept principautés formant les Emirats arabes unis.

Riyad a condamné un « acte criminel », ayant « une incidence néfaste sur la paix et la sécurité régionale et internationale », mais s’est abstenu de désigner un responsable.

Quitter la version mobile