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Trump et Abe sur le green

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Dimanche 26 mai, Donald Trump a entamé sa visite d’Etat de quatre jours au Japon par une partie de golf avec le Premier ministre nippon, Shinzo Abe. « Dans un instant, je joue au golf avec @AbeShinzo. Le Japon adore ce jeu » a tweeté, dimanche, le président américain.

La partie s’est déroulée sur le golf de Mobara, dans la préfecture de Chiba, au sud-est de Tokyo, où les deux dirigeants s’étaient donné rendez-vous, et le soir même, Trump et Abe ont assisté à un tournoi de sumo, avant de dîner en privé.

Les questions sécuritaires, liées à la Corée du Nord, et commerciales, n’ont été abordées que lors de leur entretien de lundi. 

« Quelques petites armes »

Dans la matinée de dimanche, Trump avait déjà lancé un tweet, relatif à la Corée du Nord cette fois, dans l’espoir d’apaiser les esprits suite aux deux tests de missiles effectués par Pyongyang début mai.

« La Corée du Nord a lancé quelques petites armes, ce qui a dérangé certains dans mon pays et d’autres, mais pas moi », a twitté le président américain, presque condescendant. Trump faisait ici référence à son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, qui avait estimé, début mai, que les deux essais nord-coréens « constituaient, sans nul doute, une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ».

« Je fais confiance au président Kim pour tenir sa promesse à mon égard », s’est contenté de déclarer Donald Trump.

Déséquilibre commercial

Même si les Etats-Unis et le Japon ont souhaité démontrer la force de leur relation, celle-ci est entachée par le déséquilibre de leurs échanges commerciaux. En effet, le déficit commercial des Etats-Unis avec le Japon s’élève à 68 milliards de dollars, et s’est creusé de 6,55 milliards pour le seul mois d’avril. Un écart causé notamment par les exportations d’automobiles japonaises, très prisées aux Etats-Unis. 

Donald Trump a donc récemment envisagé de taxer ces importations de voitures et de pièces détachées, estimant qu’elles pourraient constituer une « menace contre la sécurité nationale », mais il a tout de même accepté de repousser sa décision de six mois, pour laisser du temps aux négociations en cours.

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