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Cyberattaques des Etats-Unis contre l’Iran

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Lundi 24 juin, Téhéran a assuré que ses systèmes de défense avaient été la cible de « cyberattaques » de la part des Etats-Unis. Mohammad Javad Azari-Jahromi, ministre iranien des télécommunications, a immédiatement précisé que toutes ces attaques avaient été déjouées.

Prévues de longue date

Ces cyberattaques ont été décidées par le président américain Donald Trump il y a des semaines, en réponse aux sabotages de tankers en mer d’Oman. Elles ont été conduites par l’unité de l’armée américaine chargée des cyberattaques, le Cyber Command, qui a dernièrement mené plusieurs opérations d’envergure, notamment en Russie.

Samedi 22 juin, des médias américains ont rapporté que les Etats-Unis avaient tenté de pirater des systèmes de lancement de missiles et un réseau d’espionnage iranien. Selon le Washington Post, l’une des attaques informatiques a visé des ordinateurs servant au lancement de missiles et de fusées, et le site Yahoo! News a révélé qu’une autre attaque a visé un site d’espionnage chargé de surveiller les passages de navires dans le détroit d’Ormuz. Les médias américains ont par exemple révélé que les Iraniens créaient de faux profils sur les réseaux sociaux pour converser avec des marins américains et ainsi connaître la position des navires. 

« Aucune de leurs attaques n’a réussi »

« Les médias s’interrogent sur la véracité de présumées cyberattaques contre l’Iran. Je dois dire que cela fait longtemps que nous faisons face au cyberterrorisme et à l’unilatéralisme des Etats-Unis », a déclaré le ministre iranien. « Aucune de leurs attaques n’a réussi, alors qu’ils font beaucoup d’efforts en ce sens », a-t-il ajouté, assurant que l’an dernier, l’Iran n’avait pas fait échouer une attaque, mais 33 millions. 

En réponse à ces cyberattaques, le contre-amiral Hossein Khanzadi, commandant en chef de la marine iranienne, a prévenu que la destruction du Global Hawk, le 20 juin dernier, pouvait très bien « se reproduire ».

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