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Les Etats-Unis auraient abattu un drone iranien

Jeudi 18 juillet, le président américain Donald Trump a annoncé que l’armée américaine avait détruit un aéronef iranien sans pilote qui s’était approché trop près ( environ 900 m) d’un de ses navires, l’USS Boxer, qui a décidé de mener « une action défensive ». « Le drone a été détruit immédiatement », a assuré Donald Trump, une information immédiatement démentie par Téhéran, qui affirme que tous ses drones « sont bien rentrés à leur base ».

Certitude américaine

« Aucun doute, nous l’avons abattu ! », a affirmé Donald Trump, tandis qu’un peu plus tôt, un responsable américain révélait que les USA disposaient de « preuves claires » de la destruction d’un drone iranien. Jonathan Hoffman, porte-parole du Pentagone, avait déjà confirmé l’incident jeudi matin, précisant qu’il serait survenu à 10 heures, heure locale.

D’après le président américain, l’appareil a « ignoré plusieurs appels à s’éloigner » et « menaçait la sécurité du navire ». « C’est la dernière d’une série d’actions hostiles et provocatrices menées par l’Iran contre des navires opérant en eaux internationales. Les Etats-Unis se réservent le droit de défendre leur personnel, leurs installations et leurs intérêts », s’est justifié Donald Trump.

Démenti iranien

Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a, pour sa part prétendu n’avoir « aucune information sur la perte d’un drone ». « J’ai peur que l’USS Boxer ait abattu un de leurs propres dronespar erreur », a rétorqué, sarcastique, le vice-ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, sur Twitter. « Il n’y a aucune question sur le fait qu’il s’agissait d’un drone iranien », lui a répondu vendredi John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

« En dépit des allégations délirantes et sans fondement de Trump, tous les drones envoyésdans le golfe Persique et le détroit d’Ormuz, y compris celui auquel pense le président américain, sont bien rentrés à leur base », a surenchérit le porte-parole des forces armées iraniennes, Abdolfazl Shékarchi.

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