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L’Iran aurait démantelé un réseau de la CIA

Lundi 22 juillet, Téhéran a annoncé avoir arrêté dix-sept Iraniens, dont certains ont été condamnés à mort, suite au démantèlement d’un « réseau d’espions » de la CIA. Des affirmations « totalement fausses », selon le président américain, Donald Trump. 

La CIA, comme à son habitude, ne s’est pas prononcée sur cette affaire. En effet, l’agence refuse généralement de confirmer ou infirmer quand ses agents ou informateurs sont démasqués. Seul Donald Trump s’est exprimé, sans ambages : « Pas une once de vérité », a-t-il écrit sur Twitter. « Leur économie est morte et cela va empirer », a-t-il ajouté, pour discréditer son adversaire.

Piège de la CIA

« Certains (condamnés) ont été approchés alors qu’ils faisaient leur demande de visa, d’autres avaient déjà des visas mais ont été soumis à la pression de la CIA au moment de leur renouvellement », a expliqué le chef du contre-espionnage au ministère iranien des renseignements, dont l’identité a été tenue secrète. 

Le ministère des renseignements affirme aussi que certains citoyens iraniens ont été approchés directement par des agents de la CIA sous couverture diplomatique, à l’occasion d’événements scientifiques en Europe, en Afrique ou en Asie. En effet, le ministère iranien des renseignements a fourni des copies de cartes de visite de diplomates américains en poste en Autriche, Finlande, Inde, Turquie ou Zimbabwe, et travaillant en fait, selon Téhéran, pour le compte de la CIA.

« Secteurs sensibles »

Les Iraniens « piégés » et recrutés par la CIA devaient mener des « opérations de renseignement et des interventions techniques à l’aide d’un équipement de pointe dans des centres névralgiques », a révélé le chef du contre-espionnage. Car ces suspects étaient employés « dans des secteurs sensibles » ou dans des activités privées liées à ces secteurs.

Le responsable n’a pas indiqué combien d’entre eux avaient été condamnés à mort. « Ceux qui ont délibérément trahi leur pays ont été remis à la justice. Certains ont été condamnés à mort et d’autres à de longues peines de prison », a-t-il seulement déclaré.

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