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A leur tour, Londres, Paris et Berlin accusent l’Iran

Dans un communiqué commun publié lundi 23 septembre, les dirigeants français, allemand et britannique, Emmanuel Macron, Angela Merkel et Boris Johnson ont accusé l’Iran d’être responsable des attaques en Arabie saoudite. « Il est clair pour nous que l’Iran porte la responsabilité de l’attaque » du 14 septembre contre les installations pétrolières saoudiennes, stipule le communiqué. 

« Amis proches »

« Les Etats-Unis remercient nos amis proches, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, pour leur claire énonciation de la seule responsabilité de l’Iran dans l’acte de guerre contre l’Arabie saoudite et dans son impact sur la région et sur le monde », a twitté le secrétaire d’Etat Mike Pompeo. « Cela va renforcer la diplomatie et la cause de la paix. Nous exhortons tous les pays à rejoindre cette condamnation des actes de l’Iran. »

Lundi, en marge de l’assemblée générale de l’ONU, Emmanuel Macron a rencontré son homologue iranien, Hassan Rohani, avec lequel il s’est entretenu pendant une heure trente. Un bref communiqué de l’Elysée résumant la rencontre précise simplement que le président français a exposé au président iranien sa« lecture des attaques du 14 septembre ». 

Risque de conflit majeur

« Ces attaques ont été dirigées contre l’Arabie saoudite, mais elles concernent tous les pays et renforcent le risque de conflit majeur », soulignent les trois Etats dans leur communiqué. « Elles rappellent l’importance des efforts collectifs à mener en faveur de la stabilité et de la sécurité régionales, y compris de trouver une solution politique au conflit en cours au Yémen. »

Interviewé sur la chaîne américaine NBC, Boris Johnson a même appelé à négocier un nouvel accord nucléaire avec l’Iran, un accord « meilleur » que celui de 2015. « Je crois qu’il y a un type qui peut arriver à un meilleur accord… et c’est le président des Etats-Unis. Faisons un accord Trump ! », a lancé le Premier ministre. 

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