Mercredi 20 novembre au matin, l’armée israélienne a revendiqué plusieurs frappes aériennes de « grande ampleur » contre des sites militaires syriens et iraniens en Syrie, en représailles à des roquettes tirées la veille.
Dix cibles militaires touchées
Ces frappes de « grande ampleur » revendiquées par l’Etat hébreu ont été menées après que le système de défense antimissile israélien ait intercepté mardi quatre roquettes tirées depuis le sol syrien. Les frappes ont touché plusieurs positions du régime syrien et de l’armée iranienne, pays allié de Bachar el-Assad et bête noire d’Israël.
« Les avions de combat de l’armée israélienne ont frappé une dizaine de cibles militaires des forces iraniennes al-Qods et des forces armées syriennes, incluant des missiles sol-air, des quartiers généraux, des entrepôts et des bases militaires », a détaillé l’armée israélienne dans un communiqué accompagné d’une carte pointant les six sites touchés, la plupart localisés autour de Damas.
Israël a également indiqué qu’un « missile antiaérien syrien avait été tiré malgré des avertissements clairs de ne pas le faire ».
Riposte syrienne
Selon l’agence de presse officielle Sana, ce missile antiaérien – loin d’être le seul à avoir été tiré – répondait à une « lourde attaque » de l’aviation israélienne. « À 01H20 (23H20 GMT) des avions militaires israéliens ont lancé un certain nombre de missiles près de Damas. Notre défense antiaérienne a riposté à cette lourde attaque, a intercepté les missiles hostiles et a été en mesure de détruire la plupart » de ces missiles, a publié Sana.
L’armée israélienne, elle, a simplement répondu que Damas était « responsable » de la situation. « Nous sommes prêts pour différents scénarios », a prévenu l’état-major dans un communiqué.