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Assassinat du général iranien Ghassem Soleimani

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Les représailles à l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis du 31 décembre ne se sont pas faites attendre. Dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 janvier, un drone américain a abattu le général iranien Ghassem Soleimani, chef des forces spéciales des gardiens de la révolution, à proximité de l’aéroport international de Bagdad.

Division côté américain

En guise de revendication, le président Donald Trump a simplement publié l’image d’un drapeau américain sur son compte Twitter. Le Pentagone n’a déclaré qu’ensuite avoir « tué » le général Soleimani.

« J’apprécie l’action courageuse du président Donald Trump contre l’agression iranienne », a salué le sénateur républicain Lindsey Graham. Un avis loin d’être partagé par les démocrates. 

« Le président Trump vient de jeter un bâton de dynamite dans une poudrière, et il doit au peuple américain une explication », a dénoncé l’ancien vice-président Joe Biden, actuellement candidat à la primaire démocrate. 

« La dangereuse escalade de Trump nous amène plus près d’une autre guerre désastreuse au Moyen-Orient », a prévenu Bernie Sanders, également candidat à la primaire.

« L’Amérique – et le monde – ne peuvent pas se permettre une escalade des tensions qui atteigne un point de non-retour », a déclaré la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.

Appel à la vengeance côté iranien

« Les Etats-Unis portent la responsabilité de toutes les conséquences de leur aventurisme renégat », a assuré le ministre des affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, dénonçant une « escalade extrêmement dangereuse et imprudente ».

L’Iran et les « nations libres de la région » se vengeront, a ensuite promis le président Hassan Rohani : « Il n’y a aucun doute sur le fait que la grande nation d’Iran et les autres nations libres de la région prendront leur revanche sur l’Amérique criminelle pour cet horrible meurtre. »

Qaïs Al-Khazali, l’un des leaders de la Mobilisation populaire, a, lui, appelé « tous les combattants » à se « tenir prêts »« car ce qui nous attend, c’est une conquête proche et une grande victoire ».

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