Samedi 30 mai, le président américain Donald Trump a annoncé vouloir reporter à septembre le sommet du G7 initialement prévu pour juin. Il a également déclaré souhaiter y convier l’Australie, la Russie, la Corée du Sud et l’Inde.
« G-10 ou G-11 »
« Je n’ai pas le sentiment que le G7 représente correctement ce qui se passe dans le monde. C’est un groupe de pays très dépassé », s’est expliqué monsieur Trump lors d’une conférence de presse à bord d’Air Force One.
Partant de cela, le président américain a exprimé le souhait d’inviter quatre autres pays, la Russie, la Corée du Sud, l’Australie et l’Inde à se joindre à cette rencontre, qu’il a dit vouloir rebaptiser « G-10 ou G-11 ». Pour rappel, la Russie avait été exclue en 2014 de ce qui était alors le G8, suite à son annexion de la Crimée.
Donald Trump est également resté évasif quand à la date du report, laissant entendre que la rencontre pourrait se tenir « avant ou après l’assemblée générale des Nations unies », voir même après l’élection présidentielle de novembre.
Absence de l’Allemagne
Le souhait du président américain de reporter le sommet peut aussi être lié à la décision de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui avait décliné son invitation de venir assister au sommet aux Etats-Unis fin juin.
« La chancelière remercie le président Trump de cette invitation au sommet du G7 prévu fin juin à Washington. Au jour d’aujourd’hui, en tenant compte de la pandémie mondiale, ne peut s’engager à faire un déplacement à Washington », déclarait le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, vendredi 29 mai.