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Tensions en mer de Chine

Depuis mercredi 1er juillet, la Chine conduit des exercices militaires autour de l’archipel des Paracels, une zone en mer de Chine méridionale revendiquée par plusieurs pays. Washington juge ces activités très préoccupantes.

Triple revendication

Situées au large de la Chine et du Vietnam, les îles Paracels sont revendiquées par les deux pays ainsi que par Taïwan. Dans les faits cependant, l’archipel est contrôlé depuis plus de quarante ans par Pékin, qui y a implanté hommes et missiles. 

Jeudi 2 juillet, le Pentagone s’est donc dit « préoccupé » par la tenue de ces exercices militaires chinois, et a appelé « toutes les parties à faire preuve de retenue ».

Médiation américaine

Selon le ministère américain de la défense, « ces exercices violent les engagements pris par la Chine dans la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale de 2002 », et « déstabiliseront encore davantage la situation » dans la zone. Le texte en question stipule notamment que les pays membres de l’Asean (Association des nations d’Asie du Sud-Est) « éviteront des activités susceptibles de compliquer ou d’aggraver les différends et de menacer la paix et la sécurité ».

Ce n’est que « le dernier d’une longue série d’agissements de la Chine pour faire valoir des revendications maritimes illégales et désavantager ses voisins asiatiques en mer de Chine méridionale », a également fait savoir l’armée américaine.

Mise en garde du Pentagone

Washington a réaffirmé sont souhai d’une « région indo-pacifique libre et ouverte, où tous les pays, petits et grands, sont en sécurité et souverains, libres de toute coercition et peuvent développer leur économie conformément aux règles et aux normes internationales », mais le Pentagone a tout de même prévenu qu’il « continuera à surveiller » les activités militaires chinoises dans la région.

L’US Navy patrouille en effet régulièrement en mer de Chine pour affirmer la liberté de navigation dans les eaux internationales, provoquant à chaque fois l’ire de Pékin, qui revendique une entière souveraineté sur la zone.

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