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Washington juge les revendications de Pékin en mer de Chine méridionale « illégales »

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Lundi 13 juillet, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a déclaré que les Etats-Unis considéraient les revendications territoriales de la Chine en mer de Chine méridionale comme étant « illégales ».

« Région indo-pacifique libre et ouverte »

Suite à des manœuvres militaires chinoises conduites autour des îles Paracels durant la première semaine de juillet, Washington a décidé d’envoyer deux porte-avions sur place, le Ronald Reagan et le Nimitz, pour réaffirmer le principe de liberté de navigation dans les eaux internationales.

« Les Etats-Unis défendent l’idée d’une région indo-pacifique libre et ouverte. Aujourd’hui, nous renforçons la politique des Etats-Unis dans une zone vitale et disputée de cette région : la mer de Chine méridionale »a déclaré Mike Pompeo dans un communiqué. « Nous le disons clairement : les revendications de Pékin sur les ressources offshore dans la plus grande partie de la mer de Chine méridionale sont complètement illégales, de même que sa campagne d’intimidation pour les contrôler », a ajouté le secrétaire d’Etat. 

Force exécutoire de la décision de justice

Le chef de la diplomatie américaine a également rappelé que la cour permanente d’arbitrage de La Haye avait établi en 2016 que la Chine n’avait pas de base légale pour revendiquer des « droits historiques » sur cette zone. « La décision du tribunal arbitral est définitive, et elle a force exécutoire pour les deux parties, a rappelé Mike Pompeo. Le monde ne permettra pas à la Chine de traiter la mer de Chine méridionale comme son empire maritime ».

Mais plus que de nier les prétentions de Pékin sur cette zone, les Etats-Unis, qui s’abstenaient jusque-là de prendre parti, ont cette fois plaidé en faveur des adversaires de la Chine, les autres pays ( Vietnam, Philippines, Taïwan, … ) à avoir des prétentions sur la zone. Les récifs Mischief et Second Thomas Shoal « tombent sous la juridiction et les droits souverains des Philippines », conformément au jugement de 2016, a par exemple confirmé le secrétaire d’Etat.

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