Dimanche 27 juin, l’US Air Force a bombardé des centres opérationnels et des dépôts d’armes appartenant à des milices pro-iraniennes implantées en Syrie et en Irak. Ces frappes ont été conduites en riposte aux attaques contre des intérêts américains dans la zone.
« Frappes aériennes défensives »
Un drone «chargé de TNT» s’est écrasé en avril sur le QG de la coalition à l’aéroport d’Erbil, dans le nord de l’Irak, un autre a touché la base aérienne irakienne d’Aïn al-Assad en mai, et enfin, trois drones ont visé l’aéroport de Bagdad début juin. Toutes ces attaques contre des sites abritant des soldats américains ont conduit les Etats-Unis à réagir, en bombardant les positions des milices pro-iraniennes.
«Sur ordre du président Biden, les forces militaires des États-Unis ont mené des frappes aériennes défensives de précision contre des installations utilisées par des milices soutenues par l’Iran dans la région de la frontière Irak-Syrie», a fait savoir le porte-parole du Pentagone, John Kirby. Les frappes en question auraient touché des centres opérationnels et des dépôts d’armes en Irak et en Syrie, faisant cinq morts côté pro-iranien, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. L’agence officielle syrienne Sana affirme quant à elle que les raids auraient causé la mort d’un enfant.
« Action nécessaire, appropriée et délibérée »
«Les cibles ont été sélectionnées car ces installations sont utilisées par des milices soutenues par l’Iran qui sont impliquées dans des attaques à l’aide de véhicules aériens non-habités (UAV) contre des personnels et des installations américaines en Irak», a ajouté le porte-parole du Pentagone, précisant qu’il s’agissait d’une « action nécessaire, appropriée et délibérée pour limiter le risque d’escalade, mais aussi pour envoyer un message de dissuasion clair et sans ambiguïté».