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Lors d’une rencontre entre Bachar al-Assad et le ministre des Affaires étrangères syrien, mercredi 19 septembre, le président syrien a affirmé que la bataille contre le régime syrien n’était en fait qu’une attaque contre l’axe de résistance à Israël au Moyen-Orient.
Bachar al-Assad dénonce une attaque contre « l’axe de résistance »
À l’occasion de cette rencontre, le chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi, a réaffirmé son « appui illimité […] aux efforts pris par le gouvernement syrien pour ramener la sécurité et la stabilité », selon des propos recueillis par l’agence de presse syrienne Sana.
De son côté, Bachar al-Assad a accusé certains pays du Moyen-Orient de s’attaquer à « l’axe de résistance » à Israël, représenté selon ce dernier par la Syrie et ses alliés que sont l’Iran, le Hezbollah libanais, le Hamas et le Jihad islamique palestiniens.
« La bataille qui se déroule actuellement ne vise pas seulement la Syrie mais tout l’axe de résistance », a déclaré Bachar al-Assad.
Les voisins de la Syrie arment les rebelles et l’armée syrienne
Les deux interlocuteurs ont également évoqué la réunion organisée au Caire, lundi 17 septembre, des représentants de l’Iran, de l’Égypte, de la Turquie et de l’Arabie Saoudite. Selon Bachar al-Assad, la solution à la crise syrienne dépendra « des intentions sincères pour aider la Syrie, ainsi que du respect de sa souveraineté et du refus des interventions étrangères ».
Alors que la Conseil national syrien a estimé que l’Iran ne devrait pas participé à ce « groupe de contact » avec la Syrie, compte tenu de son engagement total auprès du régime syrien, de nombreux pays occidentaux et arabes ont accusé l’Iran de fournir des armes au régime syrien via l’Irak. Une accusation portée également par Téhéran contre des pays arabes comme le Qatar et l’Arabie Saoudite, qui arment et financent les rebelles syriens.