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Raid sur Damas après la mort d’un général de l’Armée de l’air

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Pour la première fois, en 19 mois de conflit, la capitale syrienne, Damas, a été la cible d’un raid d’un chasseur-bombardier, mardi 30 octobre.

Réplique violente de l’armée syrienne

Cette attaque intervient quelques temps après l’assassinat d’un général de l’armée de l’air par l’Armée syrienne libre, au nord de la capitale. C’est par un communiqué publié sur Facebook que l’ASL a revendiqué son meurtre, indiquant que le général était « chargé de l’entraînement de l’armée de l’air ». Un sergent-chef des services de renseignements de l’armée de l’air a également été tué au cours du même bombardement.

Alors que l’armée syrienne n’utilisait jusqu’à présent que des hélicoptères, pour mitrailler des quartiers rebelles, l’utilisation de cette nouvelle arme, plus offensive, annonce un nouveau tournant dans le conflit.

Le médiateur de l’ONU en tournée internationale

Lakhdar Brahimi, médiateur international de l’ONU pour la Syrie, effectue actuellement une tournée dans les différents pays, acteurs d’une éventuelle résolution de la crise syrienne. Ce dernier, en visite à Pékin a déclaré : « si ce n’est pas une guerre civile, je ne sais pas ce que c’est ».

Avant de se rendre en Chine, pays qui oppose son véto, depuis le début du conflit, à une éventuelle résolution du Conseil de sécurité contre le régime syrien, Lakhdar Brahimi était en Russie, chef de file du soutien de Bachar al-Assad à l’ONU.

Lakhdar Brahimi peine à instaurer un dialogue

Alors que la tentative de cessez-le-feu en Syrie, à l’occasion de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha, a échoué, Lakhdar Brahimi tente désormais, comme depuis son entrée en fonction, de mobiliser la communauté internationale et d’instaurer un dialogue entre les différentes forces en présence. Une tentative qui, jusque-là, a échoué.

Parmi les soutiens des rebelles syriens, l’Arabie Saoudite et le Qatar persistent, malgré les appels du médiateur de l’ONU, à envoyer des fonds et des armes à l’opposition. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a également fait part de son refus catégorique d’ouvrir le dialogue avec le président Bachar al-Assad.

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