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Reprise du dialogue entre Washington et Pyongyang

Sept mois après l’échec de Hanoï, au Vietnam, les deux parties ont repris contact vendredi 4 octobre, à Stockholm. La Suède entretenant des relations diplomatiques avec Pyongyang, c’est là que se tiendront les négociations, qui ont officiellement débuté samedi. 

Défiance nord-coréenne

En réaction à l’annonce, le 1er octobre, de la reprise des négociations, Pyongyang a lancé mercredi 2 octobre un « nouveau type » de missile balistique depuis un sous-marin, a déclaré l’agence officielle de presse nord-coréenne KCNA. Le missile en question serait un Pukguksong 3, l’un des modèles de missile mer-sol balistique (SLBM) nord-coréens.

Le leader nord-coréen Kim Jong-un a adressé ses « chaleureuses félicitations » aux personnes ayant conduit ce tir « de grande importance car il constitue une nouvelle avancée pour contenir les menaces extérieures » et « pour renforcer encore la puissance militaire en matière de légitime défense ». Le lancer n’a eu « aucun impact néfaste sur la sécurité des pays voisins », a toutefois précisé KCNA.

Mansuétude américaine

Difficile de comprendre pourquoi les négociations sont à l’arrêt, tant Donald Trump est élogieux envers son homologue nord-coréen. Kim Jong-un aurait par exemple écrit des « lettres magnifiques » au président américain, parmi lesquelles une invitation à venir passer quelques jours à Pyongyang, invitation qui devrait d’ailleurs être discutée prochainement à Stockholm. 

Ensuite, lors du G7 à Biarritz, le 25 août, Donald Trump a à nouveau flatté le dirigeant nord-coréen, en assurant que sa femme, Melania Trump, avait « appris à le connaître ». Mais elle ne l’avait, en fait, jamais rencontré.

Et alors que Kim jong-un dénonçait les manoeuvres conjointes entre Washington et Séoul, Donald Trump a déclaré qu’il ne les avait jamais aimés non plus. « Et vous savez pourquoi ? Je n’aime pas payer » pour, a-t-il expliqué. 

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