Incroyable : au Japon, les serveuses peuvent donner des gifles aux clients pour les réveiller lorsqu’ils ont trop bu !

Un service hors du commun

Dans le paysage déjà atypique des bars japonais, certains izakayas (bars-restaurants traditionnels) ont poussé l’originalité encore plus loin. La chaîne Yotteba a lancé un service pour le moins inhabituel : la possibilité pour les clients de commander une gifle, ou « binta » en japonais, auprès des serveuses. Cette initiative surprenante visait initialement à aider les clients ayant trop bu à retrouver leurs esprits.

Un tarif pour chaque claque

Le service était proposé à un tarif relativement modeste : 500 yens (environ 3 euros) pour une gifle standard. Les clients plus exigeants pouvaient même choisir leur « gifleuse » attitrée pour 100 yens supplémentaires.

Cette prestation insolite est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux, où des vidéos montraient l’ambiance particulière de ces établissements, entre rires, applaudissements et claques retentissantes.

Une ambiance particulière

Les vidéos partagées sur les réseaux sociaux témoignaient d’une atmosphère étonnamment festive. On y voyait des clients recevant leurs gifles dans une ambiance bon enfant, sous les acclamations des autres convives.

Certaines séquences montraient même des clients enchaînant plusieurs gifles, visiblement satisfaits de cette expérience peu conventionnelle.

Les dérives d’un concept risqué

Malgré son succès initial, ce service a rapidement montré ses limites. Des plaintes pour blessures ont commencé à émerger, certains clients ayant subi des conséquences physiques dues à la violence des gifles.

Ces incidents ont forcé la direction de Yotteba à reconsidérer sa position et l’avenir de cette prestation controversée.

La fin d’une époque

Face aux risques juridiques et à la volonté de moderniser son image, Yotteba a finalement décidé d’arrêter ce service.

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La démocratisation de la pratique avait également contribué à lui faire perdre son caractère distinctif, et l’enseigne ne souhaitait plus être uniquement associée à cette pratique des « binta ».

Conclusion

Cette histoire illustre parfaitement la capacité d’innovation du secteur de la restauration japonaise, même si celle-ci peut parfois frôler l’excès. Si l’initiative des « binta » a marqué les esprits et fait parler d’elle internationalement, elle rappelle aussi l’importance de maintenir un équilibre entre originalité et sécurité dans les services proposés aux clients. Une page se tourne ainsi pour ces établissements qui devront trouver d’autres moyens, moins risqués, de se démarquer de la concurrence.

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