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Les gratte-ciels, signes extérieurs de puissance

15.10.2011 par La Rédaction
Les gratte-ciels, signes extérieurs de puissance

En 2013, le One World Trade Center, qui fait tellement parler de lui, deviendra la plus haute tour jamais construite sur le territoire américain. Elle n’arrivera pas, malgré tout, dans le top 10 des plus hautes tours mondiales. Les gratte-ciels en construction à Shanghai et à Séoul seront bientôt proclamés les plus hauts du monde. En 2015, certaines mégalopoles chinoises comme Shenzhen, Wuhan et Tianjin prendront le relais.

Les États-Unis se sont toujours vantés de leurs buildings d’acier et de verre, signe pour eux de prospérité. Ils se multipliaient partout, de New York à Houston en passant par Los Angeles. C’est désormais l’Asie, et sa croissance florissante, qui attirent tous les regards.

[image:1,l]

Cinquante pour cent des plus hauts buildings du monde sont répartis parmi plusieurs villes d’Asie. Ce chiffre est amené à augmenter avec la fin des travaux de gratte-ciels actuellement en construction. Les États-Unis n’ont plus qu’une tour dans le top 20 : le World Trade Center de New York et ses 540 mètres, qui finira bien vite au 14e ou au 15e rang.

« Chicago est censé être la ville des gratte-ciels. Mais il n’y a plus rien en construction désormais. » Jan Klerks travaille au Conseil sur les grands immeubles et l’habitat urbain (CTBUH), c’est cet organisme qui décerne le titre d’immeuble le plus haut du monde. « Les États-Unis sont largement dépassés. En Chine, il n’est pas rare de se trouver à côté d’un building de 500 mètres de haut sans même s’en rendre compte. »

Tout a commencé en 1901, neuf buildings américains se partagent le titre de « tour la plus haute du monde ». Les plus connues sont alors l’Empire State Building, la Chicago’s Sears Tower (rebaptisée Willis Tower) et le World Trade Center. Avant la construction de ces tours, le plus haut bâtiment au monde était une église gothique en Allemagne.

La course au building en Asie

Cette compétition s’est exportée vers l’Est. C’est maintenant entre les pays d’Asie et du Moyen-Orient que se joue cette compétition. Depuis, le pays tenant du titre semble changer tous les six ou sept ans.

Premier gagnant, un pays asiatique, la Malaisie et ses Petronas Towers, achevées en 1998. Vite détrônées par Taïwan et son Taipei 101, en 2004, puis par l’actuel champion en titre, le Burj Khalifa de Dubaï. Terminé en 2010, haut de 828 mètres, ce building est tellement grand qu’on peut voir l’incurvation de la Terre depuis son sommet !

[image:2,s]Un nouveau défi sera bientôt relevé : une tour qui dépasserait un kilomètre de hauteur… Pour le moment, le projet de l’Arabie Saoudite, Kingdom Tower, est en bonne position pour naître le premier, selon Jan Klerks. « Leur proposition est sérieuse, et ils ont l’argent qu’il faut.

D’un point de vue technique, vous pourriez être à 1 km de la surface de la Terre et toujours résister aux tremblements de terre et aux vents forts. » (Une tour d’un kilomètre représenterait à peu près le triple du poids du nouveau One World Trade Center.) « Si la question est “jusqu’à quelle hauteur peut-on aller ?”, la réponse est “De quel budget disposez-vous ?”. Le prix augmente de manière exponentielle avec la taille du building. »

Les autres projets de construction en Arabie Saoudite, aux Émirats Arabes Unis et en Inde vont facilement prendre, durant les dix prochaines années, les trois premières places du classement mondial. La Chine, en 2015, ne sera plus qu’au 21e rang.

Symbole de puissance

La Chine a pour le moment construit un total de 37 buildings d’au moins 60 étages, selon les chiffres du Conseil sur les grands immeubles, les États-Unis en ont dix. Un gratte-ciel américain, le 150-story Chicago Spire, aurait pu être le 10e plus haut du monde si sa construction n’avait pas été stoppée lors du crash financier de 2008.

[image:3,s]« Il y a une part de prestige et de symbole de puissance économique », opine Jason Pomeroy, architecte habitant à Singapour.

Mais pas seulement. Pour Klerks, « si la Chine construit ces immeubles géants, de plus de 80 étages parfois, c’est aussi parce qu’elle a besoin de place. Il y a tellement de monde dans les villes chinoises qu’il faut créer des logements. Toutes ces tours augmentent la densité de population. »

Le monde entier veut son building

Les gratte-ciels ne sont pas réservés aux seuls pays riches, des immeubles de 50 étages ou davantage poussent aussi aux Philippines, en Indonésie et en Malaisie.

Le Cambodge, un des pays les plus pauvres de la région, ressent aussi le besoin d’être dans la course. Des bruits courent selon lesquels ils auraient projeté de construire le gratte-ciel le plus haut du monde dans la capitale, Phnom Penh, une ville où, dans les rues, les coqs flirtent avec les voitures.

De trop ambitieux projets sont voués à l’échec. « Nous verrons toujours quantité de propositions extravagantes ou des tours de plus d’un kilomètre de haut qui n’aboutiront pas. Mais la plupart des projets de 40 à 60 étages sont réalisables. »

Puissance et décadence

Parmi les trente plus hauts gratte-ciels du monde aujourd’hui démolis, huit des dix principaux étaient américains. Ces dix dernières années, plus de 750 étages ont été détruits selon les chiffres de l’assemblée.

[image:4,s]Mais pendant que la gloire des gratte-ciels américains se fane et que celle de l’Asie est en pleine croissance, Pomeroy note un effet intéressant :

L’Empire State Building a ouvert ses portes pendant la Grande Dépression. Les Petronas Towers de Malaisie s’achevaient en 1998, au moment où une crise financière inondait l’Asie. La plus grande tour du moment, le Burj Khalifa, a été inaugurée en 2008, en pleine crise économique mondiale.

« Il y a là un paradoxe intéressant. Ces tours excessives qui représentent le pouvoir et le prestige sont en fait les premiers effets cataclysmiques d’une dépression à venir. »

 

Global Post/Adaptation Sybille de Larocque – JOL Press

La Rédaction


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