A peine adopté, le Mécanisme européen de stabilité est déjà mis en péril par les gouvernements finlandais et néerlandais. Les deux pays ont annoncé qu’ils refusaient que le MES, qui devrait entrer en vigueur en juillet, n’émette d’obligations sur les marchés secondaires.
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Finlandais et Néerlandais remettent en cause le Mécanisme européen de stabilité, à peine adopté lors du dernier Sommet européen des 28 et 29 juin dernier, censé se substituer au Mécanisme européen de stabilité financière (MESF) et au Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Le Mécanisme européen de stabilité est refusé par les Pays Bas et la Finlande
Selon cet accord, les pays de l’Union européenne qui, malgré leurs difficultés financières, obéissent aux directives européennes, pourraient être aidés par ce Mécanisme pour être aidés sur les marchés.
Le Mécanisme de stabilité financière, adopté par tous, devrait entrer en application dans le courant du mois de juillet, mais peut déjà émettre des obligations sur les marchés, bien qu’il n’en ait pas encore fait l’usage actuellement.
Finlandais et Néerlandais s’opposent à l’émission d’obligations sur les marchés
Le MES est dirigé par un conseil de 17 gouverneurs, représentant chacun leur pays, qui doivent décider à l’unanimité d’une éventuelle intervention. Un refus de la Finlande et des Pays Bas, pays très rigoristes en matière budgétaire, pourrait bien bloquer un processus qui a été difficile à adopter.
Dans un rapport donné au Parlement finlandais, le gouvernement a déclaré s’opposer à cette intervention sur les marchés, se ralliant ainsi au gouvernement néerlandais.
Les deux gouvernements ont affirmé ne pas vouloir soutenir d’opérations sur les marchés visant à racheter les dettes de pays en crise, dettes qui seraient ensuite partagées par l’ensemble de l’Union européenne.
Un coup dur au projet d’euro-obligations, cher au Président français, François Hollande, contesté également par Angela Merkel.