La ministre de l’Intérieur sud-africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a été élue présidente de la Commission de l’Union africaine (UA). Elle est la première femme et le premier candidat d’un pays anglophone à prendre la tête de l’institution.
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Première femme présidente de la commission de l’Union africaine
Nkosazana Dlamini-Zuma, candidate de l’Afrique du Sud, a remporté les élections à la présidence de la Commission de l’Union africaine, à l’issue de quatre tours et avec les voix de 37 délégations, soit trois fois plus que la majorité requise des deux-tiers. La ministre de l’Intérieur et ancienne chef de de la Diplomatie sud-africaine est la première femme à accéder à cette fonction. Elle succède au gabonais Jean Ping.
Nkosazana Dlamini-Zuma a su dépasser les rivalités anglo-francophones
« Il n’y a pas eu de perdant ni de gagnant. C’est l’Afrique toute entière qui a gagné ». C’est en ces termes que le président béninois Thomas Boni Yayi, président de l’UA pour encore un an a qualifié les résultats du scrutin mais dans les faits, cette élection a matérialisé les rivalités existant entre Afrique anglophone et francophone et ce même si la « Dame de fer » de Pretoria a su fédérer au-delà de l’Afrique anglophone.
Un tournant dans la politique de l’UA
Le président sortant de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a reconnu sa victoire et s’est dit prêt à coopérer avec Klosazana Dlimini-Zuma. L’arrivée de la militante anti-apartheid et ancienne ministre de la Santé de Nelson Mandela, à la tête de l’UA, marquera probablement un tournant dans la politique de l’institution.