Week end meurtrier en Irak où au moins 88 personnes seraient mortes et 400 autres auraient été blessées dans une série d’attentat. Parmi les cibles visées, le consulat honoraire de France, situé à 300 km au sud de Bagdad a été le théâtre d’un attentat à la voiture piégée.
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Un attentat à la voiture piégée a fait un mort dans l’explosion qui a coûté la vie à une personne dans le consulat honoraire de France à Nassiriya, au sud de Bagdad, en Irak.
Le consulat honoraire de France, cible d’un attentat à la bombe
Au moins 88 personnes auraient été tuées durant une lourde série d’attentats survenue samedi 8 et dimanche 9 septembre en Irak. 400 autres personnes auraient été blessées. Un bilan macabre qui porte à 118 le nombre de victimes d’attentats depuis le début du mois de septembre, dans tout le pays.
Au sud de Bagdad, une bombe placée dans une voiture a explosé en début de matinée, dimanche 9 septembre. Une personne a été tuée et une autre blessée, au sein du consulat.
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a immédiatement réagi, condamnant « avec la plus grande fermeté les attentats perpétrés depuis hier dans plusieurs villes d’Irak […] et particulièrement l’attentat devant le consulat honoraire de France à Nassiriya ».
Al-Qaïda veut reconquérir le territoire
Les différentes attaques qui ont endeuillé le pays n’ont pas été revendiquées. Néanmoins, la plupart d’entre elles sont liées à la récente condamnation du vice-président sunnite Tarek al-Hachémi. Ce dernier a été reconnu coupable d’avoir commandité deux meurtres. Il conteste son accusation et affirme être la cible d’une manipulation politique.
Les attaques pourraient également être liées aux récentes déclarations d’Al-Qaïda, déterminé à reconquérir un territoire qu’il a abandonné depuis les grandes violences qu’ont connu le pays entre 2006 et 2008.
En outre, le pays est en proie à une violente crise politique et confessionnelle depuis plusieurs mois.