En réponse aux démocrates désireux de retirer la référence à Dieu de leur programme, Mitt Romney s’engage pour les Américains religieux. Dans une déclaration lors d’un déplacement en Virginie, le candidat républicain a affirmé qu’il ne retirerait pas Dieu ni de son programme ni de son cœur.
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Mitt Romney mise désormais sur une stratégie divine, à quelques semaines de l’élection présidentielle du 6 novembre prochain. Pour relancer sa campagne, quelques jours après la clôture de la convention nationale démocrate, Mitt Romney s’engage auprès d’un allié rassembleur : Dieu.
« Je n’enlèverai pas Dieu de mon cœur »
Dans une intervention en Virginie, un État clé de l’élection présidentielle, Mitt Romney est apparu au côté d’un évangéliste bien connu, Pat Robertson, samedi 8 septembre.
Pour contrer la polémique qui avait suivi la déclaration de certains démocrates la semaine précédente, selon laquelle le terme « Dieu » devrait être enlevé du programme démocrate, Mitt Romney a déclaré : « Je n’enlèverai pas Dieu de […] notre programme. Je n’enlèverai pas Dieu de mon cœur. Nous sommes une nation anoblie par Dieu ».
Une stratégie de campagne qui vise à rallier de nombreux Américains attachés à la culture religieuse des États-Unis. Mitt Romney a déclaré que les Américains avaient besoin d’un président qui « s’engage pour une nation […] reconnaissant que nous, le peuple américain, avons reçu nos droits non pas du gouvernement mais de Dieu lui-même ».
Dieu et Jérusalem dans le programme démocrate
Le candidat républicain a sans doute voulu aller trop loin et a sous-entendu que les démocrates voulaient enlever l’expression « In God We Trust » de la monnaie nationale. Une idée immédiatement démentie par le clan démocrate qui a qualifié les propos de Mitt Romney d’« attaques extrêmes et fausses ».
Si la référence à Dieu dans le programme démocrate existait en 2008, celle-ci a été retirée du programme pour la réélection de Barack Obama, jusqu’à ce que ce dernier exige, mercredi 5 septembre, lors de la convention nationale qui l’a officiellement investi pour une deuxième candidature, que soient réintroduits dans le programme la référence à Dieu et à Jérusalem en tant que « capitale d’Israël ».