Ce mercredi 12 septembre, Ségolène Royal était invitée à déjeuner à l’Élysée avec les autres présidents de région. Une occasion pour la présidente de Poitou-Charentes de revenir sur la scène médiatique après son échec aux législatives et son absence, fin août, aux universités d’été du PS.
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Retrouvailles à l’Élysée pour les anciens conjoints après une campagne présidentielle mouvementée. Invitée à déjeuner à l’Élysée en présence des autres présidents de région, Ségolène Royal a fait une rentrée politique remarquée : « C’est très important, ça me fait plaisir car c’est la reconnaissance d’un travail des régions, pas toujours visible mais en même temps indispensable, crucial », a déclaré l’ancienne candidate malheureuse aux législatives en Charente-Maritime.
Une rentrée politique attendue
Aux journalistes qui lui ont demandé si c’était l’occasion pour elle de faire sa rentrée politique, elle a répondu : « On peut dire ça, même si je n’ai quitté ni la scène nationale ni mes responsabilités politiques à la tête de la région, parce que c’est là qu’on se bat. »
« Arrêter ? C’est impensable »
L’absence de Ségolène Royal aux universités d’été du PS, à la Rochelle, avait en effet été très remarquée. Préférant assister au 24e congrès de l’Internationale socialiste au Cap, en Afrique du Sud, elle avait déclarée au Figaro : « La Rochelle, c’est une injustice. Un crash. Un accident de parcours. Je ne mérite pas ça. Subir une humiliation comme cela, sous plusieurs angles, c’est violent. »
En cause, le tweet de la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, qui avait soutenu ouvertement Olivier Falorni, le candidat socialiste dissident, adversaire de Ségolène Royal. Humiliée, oui, mais pas abattue : « Arrêter ? C’est impensable. J’ai trente ans de vie politique. C’est ma passion », avait-elle conclut.