Jean-Louis Borloo veut faire renaître le centre dans la vie politique française. Dimanche 21 octobre, l’Union des démocrates et indépendants (UDI) a été lancé au Palais de la Mutualité, devant 3 000 partisans.
[image:1,l]
Un nouveau parti politique est né, dimanche 21 octobre. Après avoir annoncé son lancement à l’occasion des Journées parlementaires du 19 septembre dernier, Jean-Louis Borloo a officiellement lancé son nouveau mouvement, l’Union des démocrates et indépendants, lors d’un grand meeting au Palais de la Mutualité, à Paris.
L’UDI est lancé au Palais de la Mutualité
A l’occasion de cette réunion qui a réuni plus de 3 000 personnes, les statuts du mouvement ont été adoptés et Jean-Louis Borloo a officiellement été nommé président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), parti centriste à vocation de leader sur la scène politique centriste.
« L’UDI est née, c’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent une France ouverte sur l’Europe, le monde, pour les libertés et l’humanisme, » a affirmé le président du mouvement, lors de son discours.
Chantal Jouanno rend sa carte à l’UMP et rejoint l’UDI
Pour ce lancement, Jean-Louis Borloo est soutenu par de nombreuses personnalités, notamment Chantal Jouanno, ancienne ministre UMP des Sports, qui a annoncé son ralliement au Parti des démocrates et indépendants (UDI).
Ce ralliement pourrait bien être le premier parmi une longue série des personnalités de droite qui ont affirmé envisager leur ralliement à l’UDI en cas de victoire de Jean-François Copé à la présidence de l’UMP.
Lors d’une intervention devant les nouveaux militants de l’UDI, Chantal Jouanno a expliqué avoir « l’ambition de faire de l’UDI le premier parti écologiste de France ». « Mon choix de l’UDI est aussi affectif, » a-t-elle déclaré, affirmant son plaisir « de rejoindre un homme créatif, » et de pouvoir bénéficier « d’une liberté de parole et de pensée ».
François Bayrou condamne la position de Jean-Louis Borloo
Alors que le président du MoDem n’avait pas été invité à rejoindre ce parti qui se veut être un rassemblement des centristes au service de la droite, en raison de son soutien à la candidature de François Hollande lors du second tour de l’élection présidentielle, François Bayrou a estimé, à l’occasion de ce lancement que l’UDI allait « faire repartir la guerre des droites pour conquérir la prééminence sur ce camp. »
« La grande différence entre cette démarche de Jean-Louis Borloo et la mienne, c’est que je ne crois pas que le centre puisse se résumer à la droite, […] pour moi, si le centre existe, il est différent de la droite, comme il est différent de la gauche, » a affirmé le président du MoDem.
