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Le Kremlin s’oppose à la création de « zones tampons » destinées à protéger les civils syriens
Mardi, Moscou a demandé à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord et à plusieurs chefs d’État de se tenir à distance du conflit syrien et de ne pas envisager de créer des « zones tampons » pour protéger les civils, a rapporté Reuters.
Moscou a fait ces déclarations alors que les tensions montent avec la Turquie voisine, après qu’un obus de mortier en provenance de la Syrie a frappé la Turquie.
Le premier ministre turc Tayyip Erdogan a suggéré de mettre en place des « zones de sécurité » dans le pays assiégé afin de protéger les civils pris dans le feu croisé du gouvernement et des forces d’opposition.
Échec des négociations à l’assemblée générale des Nations unies
Cependant, comme l’a rappelé Reuters, le Conseil de sécurité des Nations unies ne peut adopter cette mesure sans l’accord de la Chine et de la Russie, membres permanents du Conseil, disposant donc d’un droit de veto. Or les deux nations se sont jusqu’ici opposées aux résolutions du Conseil destinées à mettre un terme au conflit en Syrie.
La semaine de débat de l’Assemblée générale des Nations unies a pris fin lundi 1er octobre sans solution en vue, selon l’Associated Press.
Pendant ce temps, les combats continuent en Syrie
Pendant ce temps, au moins 104 morts en Syrie ont été dénombrés mardi 2 octobre par les comités de coordination locale, selon CNN. « Cela inclut 38 morts à Damas et sa banlieue, 26 à Daraa, 16 à Alep, 12 à Deir Ezzor, 9 à Homs, 2 à Hama et 1 à Idib ».