Trente exemplaires de la Bible, trente exemplaires de « Guerre et Paix » de Leon Tolstoy, quatre-vingt exemplaires du dernier best-seller « Cinquante nuances de Grey », ou encore cent thèses de doctorat : c’est à peu près l’équivalent des pages d’emails échangées entre le général John Allen et Jill Kelley. Emails par lesquels les enquêteurs du FBI ont découvert la relation extraconjugale de l’ancien chef de la CIA, David Petraeus.
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La découverte de « 20 000 à 30 000 » pages d’emails échangées entre le général John Allen et Jill Kelley, amie du général David Petraeus et celle par qui le scandale de l’adultère de ce dernier est arrivé, a été un véritable choc pour les Américains.
Entre 20 000 et 30 000 pages d’emails
Derrière ces histoires de relations extra-conjugales, il y a donc de nombreuses, vraiment nombreuses, pages d’emails.
Si on considère que chaque page d’email compte environ 500 mots, il y a environ 10 millions de mots qui auront circulés entre les différents protagonistes de ce scandale, entre 2010 et 2012.
Il n’y a pour le moment que des spéculations sur le contenu de ces emails. Mais il est cependant clair que les agents du FBI ont considéré que ces messages étaient assez problématiques pour estimer nécessaire de les remettre au ministère de la Défense, dont les enquêteurs sont désormais à la tâche pour établir quelles limites ont été franchies.
Quels autres ouvrages pourraient faire 10 millions de mots ?
Selon une information du Washington Post, si certains messages sont liés aux activités militaires et sociales de Jill Kelley, d’autres sont plus routiniers. Enfin, certains sont décrits comme « coquins ».
Les agents du ministère de la Défense ont donc de nombreuses heures de travail devant eux et voici, pour le même nombre de mots, ce qu’ils auraient pu lire :
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