« The New York Times » a proclamé le roman autobiographique d’Ismet Prcic, écrit en anglais, l’un des meilleurs livres de l’année 2012 et l’éditeur parisien « Les Escales » vient de le publier en français, grâce à la traduction de Karine Reignier-Guerre.
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Né en 1977 à Tuzla, situé au nord-est de la Bosnie, Prcic a réussi de fuir le pays en feu et en sang d’une une manière originale : sa troupe du théâtre invitée en Écosse, au Fringe Festival, lui a ouvert le chemin vers le Nouveau monde. Direction : la Californie, pays de ses rêves d’enfant ! Là il se nomme Izzy et décrit, magistralement, son double « je » – celui de ses racines et le nouveau, américain. Entre les souvenirs à sa mère dépressive, des bombes et des disparitions de proches, il rencontre Mustafa, un exilé comme lui dont il raconte la triste histoire, celle d’un survivant blessé qui ne se remettra jamais de l’horreur, profondément marqué dans sa chair et son âme.
Un original et fantastique mélange de deux identités
California dream est aussi un original et fantastique mélange de deux identités, de face A /américaine/ et B /bosnienne/! Le héros est un rêveur qui s’imagine mort et se réveille vivant. La mélancolie est sa compagne, la nostalgie sa façon d’être. Heureusement, il lui reste la distance, une barrière du conscient qu’il s’interdit de dépasser, pour mieux rêver une vie meilleure.
Intitulé Shards en anglais, le livre de Prcic a obtenu le Prix du premier roman de Los Angeles Times. L’auteur qui s’est marié et a déménage avec sa famille à Portlad dans l’Oregon, continu de montrer son grand talent et sa puissance exceptionnelle de conteur, qu’il enseigne à ses étudiants. Diplômé de théâtre de l’université de Californie, il a réalisé de nombreuses pièces aux USA, et partout dans le monde. Il est aussi remarqué comme très bon comédien.
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