La raffinerie Petroplus serait-elle sauvée par les Égyptiens ? C’est en tout cas ce qu’espèrent les salariés du site dont l’espoir repose désormais sur cinq offres de reprise, dont deux jugées sérieuses par le gouvernement, et qui seront étudiées mercredi 6 février en comité d’entreprise.
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La raffinerie Petroplus, menacée de liquidation, est en passe d’être sauvée. Cinq offres, survenues à la dernière minutes, dont deux jugées « sérieuses » et « financées » ont été rendues publiques par le site rouennais, mardi 5 février et seront étudiées en comité d’entreprise dans la journée de mercredi.
Cinq candidats dont deux solides
Alors que le délai fixé par la justice était arrivé à son terme, cinq candidats se sont portés acquéreurs pour la reprise de la raffinerie de Petit-Couronne, située en Seine Maritime.
Parmi elles, un groupe égyptien qui n’avait pas manifesté jusqu’ici son intérêt pour le site, pourrait bien représenter l’avenir de la raffinerie.
Deux des offres soumises « paraissent sérieuses et financées, » a ainsi annoncé le ministère du Redressement productif.
Le groupe égyptien veut reprendre la totalité du personnel
« Il s’agit de l’investisseur suisse Terrae et de l’énergéticien égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat, » a précisé le ministère annonçant que « le gouvernement a accompagné ces repreneurs et poursuit ses efforts au côté des industriels de manière à rendre possible la reprise de la raffinerie. »
Le groupe égyptien, représenté par Michel Billard de la Motte, a assuré avoir déposé « un plan de reprise complet de la raffinerie, » et prévoit « la reprise de la totalité du personnel, » allégé d’une soixantaine de salariés souhaitant prendre leur retraite.