Les élections législatives en Italie, dont les conséquences pourraient bouleverser les équilibres européens, ont eu des répercussions sur les marchés : frilosité des Bourses européennes, chute du Dow Jones et du Nasdaq ce mardi 26 février au matin.
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Après deux jours d’un scrutin législatif marqué par l’affrontement entre quatre grandes formations politiques, l’Italie découvre désormais une Chambre des députés à majorité de gauche, un Sénat à majorité de droite et une instabilité gouvernementale plus que jamais menaçante pour l’avenir du pays. Une instabilité politique qui n’a pas manqué d’inquiéter les marchés.
Les Bourses européennes frileuses
Ce mardi matin les bourses européennes ouvraient en baisse. La confusion politique italienne ne rassure pas les marchés : vers 09h15, la Bourse de Paris chutait de 3,24%, Londres de 1,40%, Francfort de 2,%, Zurich de 1,81% et Madrid de 3,78%. La plus touchée : Milan, qui perdait 5% en début d’échanges. Les marchés craignent que l’Italie, lourdement endettée (plus de 120% du PIB), ne parviennent pas à une stabilité politique qui lui permettrait de sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouve.
« S’il se confirme que l’Italie est en situation de blocage politique, les mouvements de vente pourraient s’intensifier sur le marché et la zone euro pourrait peut-être replonger dans une période d’instabilité », a prévenu Ben May, analyste chez Capital Economics à Tokyo, à l’AFP.
Les marchés internationaux pas moins inquiets
Et c’est sans surprise que les places internationales ont emboîté le pas des bourses européennes. A l’ouverture ce mardi matin, Tokyo perdait 2,26%, Hong Kong 1,32% et Shanghai 1,40%. Aux Etats-Unis, le Dow Jones avait perdu lundi 1,54%, et le Nasdaq, le deuxième plus important marché d’actions, en volume traité, des États-Unis, perdait 1,44%.
Silvio Berlusconi, qui avait déjà créé une grande surprise en annonçant son retour en politique, il y a quelques mois, a réussi à gagner du terrain grâce à ses promesses d’abaissements d’impôts et de remboursements d’impôts déjà payés. Ce retour est très mal vu par les marchés qui avaient salués l’arrivé de Mario Monti à la tête du pays.
