Acuponcteurs, ostéopathes et hypnotiseurs pourront bientôt faire leur entrée dans les hôpitaux. L’Académie de médecine a estimé dans un récent rapport que certains types de médecines alternatives pouvaient effectivement être utiles pour soulager un patient.
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Les médecines douces reviennent en odeur de sainteté auprès des autorités médicales. Dans un rapport publié mardi 5 mars, par plusieurs membres de l’Académie de médecine, « les thérapies douces » ont été reconnues bénéfiques pour soigner certaines douleurs ou pour limiter les effets secondaires d’un traitement.
Un engouement excessif du public
Selon ce rapport, l’introduction de médecines douces à l’hôpital « est acceptable dans la mesure où il est le lieu de l’exemplarité de leur pratique et espace ouvert à la recherche. »
Si cette reconnaissance est un premier pas, pour de nombreux adeptes des thérapies moins agressives, la démarche de l’Académie de médecine vise également à mettre un terme aux multiples initiatives individuelles qui, dans les hôpitaux comme dans les universités, ont suivi un « engouement probablement excessif du public ».
400 types de médecines douces dans le monde
Quatre pratiques pourront désormais faire leur entrée à l’hôpital. L’acupuncture, l’hypnose, l’ostéopathie et le Taï-chi ont reçu l’agrément de l’académie de médecine qui considère que seules ces sciences peuvent être « considérées avec sérieux ».
L’organisation mondiale de la santé reconnaît de son côté environ 400 types de médecines traditionnelles à travers le monde.