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Nicolas Maduro, le dauphin d’Hugo Chavez, est prêt à lui succéder

06.03.2013 par La Rédaction

Au chevet d’Hugo Chavez durant toute la durée de sa convalescence, Nicolas Maduro a été désigné, il y a quelques semaines, par le président vénézuélien aujourd’hui décédé pour prendre sa succession s’il devait lui arriver malheur. Le dauphin est désormais prêt à reprendre la place du Comandante. Un parcours qui, s’il est tracé d’avance, n’en n’est pas moins semé d’embûches.

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C’est pas sa voix endeuillée, en larmes, que les Vénézuéliens ont appris, mardi 5 mars dans l’après-midi, la mort de leur dirigeant. Nicolas Maduro, dont le nom n’était encore que peu connu sur la scène internationale il y a encore quelques semaines, avant d’être désigné dauphin officiel d’Hugo Chavez, a eu la charge d’annoncer la mort du Comandante, lors d’une allocution retransmise sur toutes les télévisions du pays.

L’homme au chevet d’Hugo Chavez

Vice-président vénézuélien, Nicolas Maduro a passé ces derniers mois au chevet d’Hugo Chavez depuis que ce dernier, atteint d’un cancer et souffrant de complications à la suite de sa dernière opération chirurgicale. Celui-ci a officiellement été désigné comme éventuel successeur du président au pouvoir, s’il était dans l’incapacité de reprendre ses fonctions à la tête de l’État.

Depuis, le nom de Nicolas Maduro était sur toutes les lèvres. C’est lui qui, désormais, portera l’héritage d’Hugo Chavez lors de la prochaine élection présidentielle.

« Vous élirez Maduro »

Vice-président depuis la réélection d’Hugo Chavez à la présidence en octobre dernier, Nicolas Maduro a été adoubé au poste de dauphin officiel le 8 décembre dernier. Quelques jours après sa quatrième opération chirurgicale, et souffrant d’une infection pulmonaire, Hugo Chavez avait alors décidé d’officialiser son choix.

« Si quelque chose arrivait qui me fasse déclarer inapte de quelque manière, Nicolas Maduro est en situation d’assumer, comme l’impose la Constitution, la période » d’intérim de 30 jours avant l’organisation de nouvelles élections.

Hugo Chavez était allé encore plus loin en soumettant la candidature de Nicolas Maduro dans l’éventualité de cette nouvelle élection. « Vous élirez Maduro président de la République, je vous le demande du fond du cœur », avait prié le président malade.

« Avec sa main ferme, avec sa vision, avec son cœur d’homme du peuple, avec son talent, avec les gens, avec la reconnaissance internationale qu’il s’est acquise, c’est l’un des jeunes dirigeants ayant les meilleures capacités. » Hugo Chavez a trouvé les mots pour « vendre » son dauphin au peuple vénézuélien. Un dauphin qui lui a prouvé sa loyauté depuis plus de vingt ans.

Entré en politique par le syndicalisme

Né le 23 novembre 1962 à Caracas, Nicolas Maduro est, dès le lycée, attiré par la politique. Il approfondit la culture maoïste et s’engage dans le syndicalisme lorsqu’il devient chauffeur de bus à Caracas.

Il rencontre Hugo Chavez en 1992, mais ce n’est que plus tard, en 1998, que leurs destins s’associeront.

Cette année-là, Hugo Chavez mène sa première campagne électorale. Dans les rangs de son équipe, Nicolas Maduro est un assistant dévoué. C’est avec lui qu’Hugo Chavez a notamment fondé son Parti socialiste Uni du Venezuela (PSUV) qui le portera à la victoire.

Après la victoire d’Hugo Chavez à l’élection présidentielle, la carrière de Nicolas Maduro est lancée, et, en 1999, il devient député.

Six ans plus tard, il occupe brièvement le poste de président de l’Assemblée nationale avant de faire son entrée au gouvernement et de devenir, l’année suivante, ministre des Affaires étrangères.

Il occupera cette fonction pendant six ans avant de devenir le bras-droit officiel d’Hugo Chavez en devenant son vice-président.

L’élève reproduit les conseils du maître

Autant d’années à côtoyer el comandante laisse des traces, et aujourd’hui, Nicolas Maduro est décrit comme un clone d’Hugo Chavez. Ne manquerait que le charisme pour faire de lui une copie conforme de son président, mais à ce jeu-là, Hugo Chavez semble indétrônable.

Dans sa politique pourtant, Nicolas Maduro tente d’appliquer les leçons de son maître et il lui est arrivé parfois de lancer quelques piques à l’égard des États-Unis.

Comme ministre des Affaires étrangères, Nicolas Maduro a souvent encouragé les pays du Tiers-Monde à se libérer de la tutelle des États-Unis ou de l’Europe, il a également régulièrement affiché son soutien à des puissances politiquement incorrectes telles que l’Iran, la Libye ou encore la Syrie.

Fidèle d’un gourou indien

Pourtant, si Nicolas Maduro paraît réunir toutes les qualités pour devenir le successeur de l’actuel président, il n’en demeure pas moins controversé.

Parmi les sujets qui divisent la classe politique vénézuélienne, la spiritualité du vice-président fait débat. Celui-ci serait un grand admirateur d’un gourou indien, Sai Baba. Ce dernier, mort en 2011, était connu pour ses nombreux « miracles ». Ce gourou indien, qui se disait la réincarnation d’un précédent gourou mort en 1918, lui-même réincarnation du dieu Shiva, se montrait souvent en public en faisant apparaître de petits objets, ou bijoux de ses mains.

Nicolas Maduro serait également un adepte du Yi-Jing, traité chinois de cosmogonie du premier millénaire avant Jésus Christ.

Parmi les membres de la classe politique vénézuélienne, ils sont nombreux à penser que cette spiritualité pourrait faire de Nicolas Maduro un homme trop enclin au dialogue et à l’écoute et pas assez à la fermeté.

De nombreux ennemis

Mais le vice-président Maduro a de nombreux atouts de son côté. Quelques kilomètres plus au nord, à Cuba, où a été soigné Hugo Chavez, Nicolas Maduro fait également l’unanimité au sein de la famille Castro. Un avantage de taille puisque les deux pays cultivent une amitié de longue date.

À Caracas, si les autres membres du PSUD se sont, pour le moment, rangés du côté du choix d’Hugo Chavez, Nicolas Maduro devra se méfier de la concurrence. Si le vice-président représente l’aile droite du parti, à gauche, l’ennemi sera Diosdado Cabello, actuel président du Congrès. Nicolas Maduro devra également se méfier de José Vincente Rangel, ministre de la Défense qui se verrait bien à la tête de l’État.

Mais plus important encore que les membres de son propre parti, c’est du côté de l’opposition que viendra sans doute le plus grand danger. En la personne d’Enrique Capriles, virulent adversaire d’Hugo Chavez qui a fait un score non-négligeable lors de la dernière élection présidentielle.

Ce dernier pourrait profiter du changement de tête au pouvoir pour rebondir sur la scène politique vénézuélienne. En face d’une copie d’un Hugo Chavez, sans le charisme, tout serait alors possible.

La Rédaction


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