Les dangers du Fish pedicure, cette technique qui consiste à se débarrasser des peaux mortes de ses pieds grâce à l’aide efficace de petits poissons mangeurs, viennent d’être pointés du doigt par l’Agence nationale de la sécurité sanitaire. Cette pratique qui fait de nombreux adeptes en France n’est pas sans risques.
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Soigner la beauté des pieds à l’aide de petits poissons mangeurs de peaux mortes n’est pas sans risque.
Le Fish pedicure fait de nombreux adeptes en France
Pourtant, la « fish pedicure » est de plus en plus prisée des instituts de beauté français, depuis son arrivée d’Asie il y a trois ans.
Plonger ses pieds dans un aquarium dans lequel plusieurs dizaines de poissons se chargent de manger jusqu’au dernier millimètre de peau morte pourrait être dangereux pour la santé, selon l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses) qui s’inquiète de cette pratique qui fait de plus en plus d’adeptes.
Transmission de maladies dans l’aquarium
Aujourd’hui, aucune réglementation en vigueur n’encadre cette pratique, et c’est sur la question de l’hygiène que l’Anses cherche à alerter la population.
En effet, au contact d’une eau qui ne peut être changée régulièrement ni traitée en raisons des poissons qui y vivent, des maladies pourraient se transmettre d’une personne à l’autre.
Il suffit alors qu’une personne soit porteuse d’un germe ou d’une bactérie pour que la personne suivante soit directement au contact avec cette même bactérie.
Des poissons avec ou sans dents
L’Anses ne voit pourtant pas de danger majeur pour la majorité des clients. Seules certaines catégories de population devraient se méfier de cette nouvelle pratique. Parmi elles, les diabétiques, qui connaissent parfois des blessures aux pieds, ou des personnes au système immunitaire plus faible.
L’Anses met également en lumière la race des poissons utilisés dans ces instituts. Normalement, les poissons mangeurs de peaux morts sont des « Garra rufa ». Démunis de dents, ils ne peuvent alors que sucer les peaux mortes sans risquer de blesser les pieds.
Certains instituts font néanmoins le choix de poissons, sans doute plus efficaces, mais plus gros et équipés d’une dentition qui peut causer des plaies et ainsi, transmettre des maladies.
