Une récente étude française semble affirmer que le port du soutien-gorge ne serait pas si profitable que cela aux seins de ces dames. Le Wonderbra n’a-t-il plus que quelques années à vivre ?
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« Sous mes robes, je ne porte ni gaine ni soutien-gorge ». Et c’est une figure mythique de la beauté qui vous le dit. Donc mesdames, si vous souhaitez être aussi belle que Marilyn Monroe – car c’est bien d’elle qu’il s’agit– laissez tomber vos soutiens-gorge.
Meilleur pour la poitrine ?
Plusieurs décennies après cette déclaration de l’actrice américaine – à l’époque un tantinet provocatrice –, une expérience menée au CHU de Besançon par le professeur Jean-Denis Rouillon a cherché à savoir si Marilyn avait raison.
130 paires de seins de jeunes femmes mesurées à la réglette et au pied à coulisse plus tard, le résultat est sans équivoque : ne pas mettre de soutien-gorge fait se redresser la poitrine, et ne la laisse pas s’affaisser comme le veut la légende du Wonderbra.
« Un faux-besoin »
« Nos premiers résultats valident l’hypothèse que le soutien-gorge est un faux besoin, expliquait ainsi le professeur Jean-Denis Rouillon à France Info. Médicalement, physiologiquement, anatomiquement, le sein ne tire pas bénéfice d’être privé de la pesanteur. Au contraire, les tissus de soutien ne vont pas se développer mais s’étioler. »
« Nous sommes dans des résultats préliminaires, sur un groupe qui n’est pas représentatif de la population générale, a-t-il toutefois précisé. Ce serait donc dangereux d’arrêter de conseiller aux femmes de porter des soutiens-gorge. »
Moins mal au dos, une meilleure respiration…
Quoi qu’il en soit, plusieurs jeunes femmes s’étant prêtées à l’expérience semblent affirmer que ne pas en porter a réduit leurs douleurs au dos et leur a permis de se tenir plus droites et de mieux respirer. Et il suffit d’observer l’agilité des Femen lors de leurs actions publiques pour supposer que le soutien-gorge est peut-être devenu un carcan…