Le prince Harry, troisième sur la ligne de succession au trône d’Angleterre, effectue ce jeudi son premier voyage officiel aux États-Unis. Un séjour durant lequel le jeune prince sera étroitement surveillé afin d’éviter de nouveaux débordements.
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Avant le départ, les consignes données aux gardes du corps sont des plus simples : tenir le prince Harry à l’écart du moindre problème, y compris les femmes et l’alcool.
Un briefing strict, mais nécessaire, puisque le précédent voyage du fougueux héritier à la couronne d’Angleterre s’était soldé par un scandale. Harry, 28 ans, avait en effet été photographié lors d’un strip-billard à Las Vegas, complètement nu et en compagnie de femmes dans une suite à 6000 euros la nuit.
Routine royale
Mais cette fois-ci, aucun écart ne sera toléré, d’autant plus que selon certaines sources, le prince serait à un scandale supplémentaire de se voir retirer sa licence de pilote d’hélicoptère au sein de l’armée britannique.
Le voyage qui débute donc aujourd’hui ressemblera donc davantage à la routine de la famille royale, certes bien moins affriolante que la perspective d’une nuit à Las Vegas. Au programme : visites aux oeuvres de bienfaisance dédiées aux militaires blessés, et tourisme.
« Personne ne va se mettre nu »
La prince Harry, entouré d’une poignée d’officiels, visitera ainsi Washington DC, Denver, Colorado Springs, New York, Connecticut et New Jersey. Et à chaque étape, pas question pour les accompagnateurs de le perdre du vue une seconde.
« Il veut venir voir la destruction par lui-même, il veut être utile, a déclaré le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, au Guardian. Je vais donc passer la journée entière avec le prince Harry. Et croyez-moi, si je passe la journée entière avec le prince Harry, personne ne va se mettre nu. »
Las Vegas rayé de l’agenda
Une poignée de main avec Barack Obama ? Pas impossible, mais peu probable…
Un passage éclair à Las Vegas ? Totalement exclu. Ce qui n’est pas sans provoquer certaines déceptions : avec son scandale des photos volées, la nudité d’Harry avait généré des revenus locaux à hauteur de 18 millions d’euros, et fourni un travail à bon nombre de personnes ressemblant plus ou moins au prince, engagés pour figurer dans des animations d’un goût douteux.