Ce n’est pas une nouvelle, c’est un tremblement de terre pour le football européen, plongé dans une tourmente financière sans précédent.
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Sir Alex Ferguson quitte Manchester United, remplacé désormais par David Moyes. L’entraîneur d’une des équipes de football les plus célèbres d’Europe raccroche les crampons.Celui qui fit remporter 13 titres de champion au club et 2 victoires en Ligue des Champions, durant 26 ans de carrière bien remplie, laisse désormais sa place à David Moyes, entraîneur jusqu’à aujourd’hui de la petite équipe d’Everton.
Un défi économique pour les Reds
Outre l’aspect sportif qui émouvra les fans de football les plus coriaces, cette nouvelle est avant tout un choc sur le plan économique. En effet, les « Red Devils » de Manchester vont certes devoir se faire à cette transition, mais également gérer le passage de flambeau sur le plan économique. Avec 360 millions de livres de chiffre d’affaires et un résultat avant impôt de 126 millions pour l’année 2013, l’impact n’est pas minime, qui plus est alors que la plupart des clubs européens sont plongés dans une tourmente financière, du fait de leur endettement massif.
L’action de Man U en baisse
Car, de coutume, le départ d’un entraîneur dans un club de football est aussi important que celui d’un président. Ainsi, Manchester, inscrit en Bourse depuis le mois d’août dernier, a perdu 5% sur la valeur de ses actions ce mercredi. D’autant plus qu’après 1 500 matchs, Sir Alex Ferguson est sûrement l’entraîneur qui permit à Manchester, moyennant un certain coût sur le plan financier, de se doter des meilleurs joueurs mondiaux. Les fans de football reconnaîtront leurs idoles : David Beckham, Ryan Giggs, Eric Cantona, Cristiano Ronaldo ou bien encore l’exceptionnel Wayne Rooney. Cependant Alex Ferguson a assuré qu’il participerait pleinement à son nouveau rôle au sein du conseil d’administration de l’équipe.
Incertitudes multiples
Des récents contrats de sponsoring monstrueux ont permis au club de se refaire une santé, sur le plan de la finance, notamment avec la marque automobile Chevrolet et l’assureur Aon, dont les bénéfices pour le club se montent à plus de 1,5 milliard de dollars pour les sept prochaines années. Mais nul ne sait si le nouvel entraîneur des Red Devils aura la fibre gestionnaire pour continuer de faire vivre ce club mythique et poursuivre la réduction d’une dette de 368 millions de livres. Le football mancunien est en deuil, son porte-monnaie aussi…
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