Alors que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, se rend à Lyon avec Christiane Taubira pour dresser un premier bilan des Zones de sécurité prioritaires, iTélé choisi de le suivre tout au long de la journée. Sur le point de prendre le TGV à la Gare de Lyon, Manuel Valls a répondu aux questions du journaliste Jean-Jérôme Bertolus.
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Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, se rendait ce lundi matin sur le lieu de l’incendie d’une usine désaffectée qui était squattée par environ 300 Roms à Lyon et qui a couté la vie à trois personnes. Resté une vingtaine de minutes sur place, le ministre qu’iTélé a choisi de suivre toute la journée, a fait part de sa « tristesse » face au drame mais n’a pas caché sa détermination : « Les squats sont des camps de fortune. Ils doivent être évacués ici comme ailleurs car ils représentent un vrai danger aussi bien pour les populations qui les habitent que pour les riverains. Il faut poursuivre ce travail de démantèlement », a-t-il martelé.
Défense des zones de sécurité prioritaires
L’objectif du voyage est avant tout de dresser un premier bilan des Zones de sécurité prioritaires, accompagné de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, près de huit mois après leur mise en œuvre. Dans une interview à lire dans « Le Parisien » – « Aujourd’hui en France » de ce lundi 13 mai, le ministre de l’Intérieur s’est félicité des bons résultats de ces Zones de sécurité prioritaires : « La méthode est la bonne, les premiers résultats sont là », a-t-il affirmé. « Les ZSP sont un laboratoire de pratiques applicables partout. Mais au-delà des remontées chiffrées encourageantes, combattre une délinquance enracinée prendra du temps », a-t-il ajouté.
Il existe actuellement 64 ZSP sur le territoire. Promesse de campagne du candidat Hollande, ces zones ciblées consentent un effort particulier pour faire chuter la délinquance. A Lille, trois mois après le lancement de la ZSP, les autorités ont parlé d’une baisse de la délinquance de 7%.