Alors que de plus en plus d’accidents impliquent des personnes âgéese, les sénateurs de la République ont décidé de ne pas toucher au permis à vie spécialement français. On debriefe ensemble ce projet de loi retoqué par les sénateurs et ses conséquences.
Yves Détraigne, sénateur de la Marne, a proposé un nouveau projet de loi dans le sens de la sécurité routière. Sa proposition sera étudiée en première lecture par le sénat, ce jeudi 13 juin.
Son idée ? Faire passer une évaluation médicale aux conducteurs de plus de 70 ans pour s’assurer de leur aptitude à détenir un permis à points français. Cette loi s’appliquera aux détenteurs d’un permis de catégorie A ou B. Ils devront donc attester de leur capacité en présentant un certificat médical. Cette évaluation sera renouvelée tous les 5 ans à partir de 70 ans.
Selon Yves Détraigne, ce dispositif permettrait notamment de vérifier les réflex des individus, parfois diminués à partir d’un certain âge. De plus, l’impact de certaines maladies sur la conduite ou la baisse des capacités sensorielles telles que la vue seraient vérifiés pour s’assurer que les individus ne présentent pas un danger sur la route, pour eux-mêmes ou pour les autres.
Ce dispositif n’impliquera pas de retrait de point de permis. En revanche, il pourrait s’en suivre un retrait de permis ou les personnes pourrait avoir des restrictions leurs interdisant par exemple de conduire de nuit.
De plus, lors de cette même évaluation, les personnes âgées serait obligées de suivre un stage de remise à niveau pour le permis de conduire. Ils pourraient ainsi actualiser leurs souvenirs du code de la route, qui évolue régulièrement.
La France est un des seuls pays européens à délivrer un permis de conduire à vie. Dans de nombreux pays, le permis n’est pas définitif, il doit être validé régulièrement. Cette loi pourrait donc rapprocher la France de ces pratiques.
Pour le sénateur de la Marne, l’objectif est de limiter les risques sur les routes et de faire baisser encore la mortalité.
Article rédigé par Eric Fuldoux.
