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Mystère: ce tapis afghan qui prédisait les attentats du 11 septembre

27.06.2013 par La Rédaction

Depuis combien de temps les attentats du 11 septembre 2001 avaient-ils été programmés ? Le Code du tapis afghan, ouvrage écrit par Jean-Charles Wall, apporte certains éléments de réponses. Dans ce livre, l’auteur explique comment, par hasard, il a fait l’acquisition, en 1991, d’un tapis afghan dont les symboles prédisaient cette opération terroriste, dix ans en avance. Jean-Charles Wall a répondu aux questions de JOL Press et nous explique les six ans d’une enquête qui lui a permis de déchiffrer ce qui n’était à l’origine qu’un simple tapis.

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Le code du tapis Afghan est l’histoire incroyable de Jean-Charles Wall, un décorateur français, qui achète à Paris un tapis en 1991 et qui, plus de dix ans après, se rend compte que le motif principal de ce tapis est une attaque des tours jumelles à New York. Onze avant le 11 septembre et quatre ans avant ce que Khaleid Cheikh Mohammed indiquait, dans ses aveux de 2006, sur l’origine du projet.

L’artisan, auteur du tapis, a utilisé différents procédés graphiques pour rendre trompeuse une lecture superficielle de l’image centrale. Une étude iconographique minutieuse ne laisse cependant aucun doute sur le paysage urbain et l’action représentés sur l’ouvrage. Aux éléments figuratifs et narratifs s’ajoutent des éléments codés : des symboles islamiques et moyen-orientaux mais aussi des cryptogrammes, du type sémagrammes, n’utilisant ni chiffres ni lettres mais des signes, des points ou d’autres effets graphiques. Ce tapis avait pour fonction de transmettre les détails logistiques ainsi que les motivations politiques et religieuses d’une attaque des tours du World Trade Center par plusieurs avions de ligne. Ce tapis de guerre avait également pour objet la collecte de fonds pour monter l’attentat terroriste.

Le code du tapis Afghan décrit les six années de recherches et d’expertise de Jean-Charles Wall, le cheminement et les résultats de ce décryptage.

Plus de douze ans après les attentats de 2001, Jean-Charles Wall offre un regard inédit sur ces tragiques évènements.

Comment avez-vous découvert ce tapis ?
 

Jean-Charles Wall : Nous sommes en mai 1991. Je sors d’un rendez-vous dans le XVIème arrondissement de Paris et j’entre dans un bistrot pour boire un café. Depuis quelques temps déjà, je suis à la recherche d’un tapis afin que ma fille puisse jouer dessus.

Ce jour-là, le hasard a voulu qu’en me promenant dans les rues à proximité de ce bistrot, je tombe sur une toute petite boutique de tapis. Je rentre et regarde les tapis exposés mais aucun ne me convient vraiment.

Soudain, je remarque la tranche d’un tapis derrière le comptoir, je demande alors au jeune vendeur de me le montrer et je reconnais immédiatement le dessin du Brooklyn Bridge de New York.

Ce tapis me plaît et je décide de l’acheter, sans me poser davantage de questions.

Quels sont les détails qui vous ont ensuite amené à vous questionner sur la signification des illustrations de ce tapis ?
 

Jean-Charles Wall : Je n’ai pas cherché d’explications jusqu’aux évènements du 11 septembre. Durant tout ce temps, ce tapis est resté chez moi, avec ma fille.

Mais quand les attentats sont survenus, il se trouve que le tapis était à côté de la télévision et que j’ai immédiatement fait l’association entre l’image de la première tour en feu diffusée à l’écran et l’illustration de ce tapis.

Quel a ensuite été le déroulement de votre enquête ?
 

Jean-Charles Wall : J’ai d’abord demandé conseil à quelques personnes, simplement pour recueillir leur opinion. Mais au début, la plupart de ceux que j’ai contactés restaient interdites, ou n’y croyaient tout simplement pas.

J’ai alors laissé mon enquête de côté mais il me restait toujours une part de doute au fond de moi-même. C’est en 2006 que j’ai commencé à mener une série d’expertises afin d’y voir plus clair.

L’affaire était délicate car pour analyser les dessins et les inscriptions de ce tapis, il fallait réunir de nombreux spécialistes. J’ai alors consulté des historiens, des traducteurs, un expert en littérature perse, ainsi qu’un expert de l’Inalco, Laurent Dessart, ethnologue et spécialiste de l’Afghanistan qui a d’ailleurs préfacé mon livre.

Qu’avez-vous découvert ?
 

Jean-Charles Wall : La dernière expertise que j’ai menée a confirmé que l’illustration du tapis représentait le pont de Brooklyn ainsi que la tour nord des Twin Towers en feu.

Elle a également révélé que les deux avions, sur les dix présents sur le tapis, représentés en haut à gauche étaient bien des avions-suicide.

Sur le tapis, l’année 1369 est indiquée comme année de confection. Dans le calendrier afghan, cette année correspond en fait à la période qui sépare le 21 mars 1990 du 21 mars 1991, nous sommes alors en pleine guerre du Koweït.

C’est grâce au calque de ce tapis qu’il a ensuite été possible de décrypter plus précisément les symboles. 

Sur ce tapis sont dessinées trois étoiles à huit branches, dites étoiles d’Ishtar, qui forment un triangle très singulier. Ce sont Vénus dans le ciel du paysage et deux de ses reflets sur l’East River. Ishtar, entre autre déesse de la guerre et de la vengeance, était aussi la déesse tutélaire de la planète Vénus. En utilisant sur les angles du triangle un procédé de numérologie, typique au MoyenOrient- une réduction- on obtient trois six. Ce 666 n’a pourtant rien à voir avec le chiffre de Satan. Il correspond à la résolution 666 de l’ONU du 13 septembre 1990 qui imposait des dispositions humanitaires à l’Irak pendant son conflit contre le Koweït.

Puis l’on découvre enfin toute une série d’autres signes qui forment une sorte de chronologie tout le long du tapis.

Ces signes sont au nombre de six et sont illustrés par des chiffres, eux-mêmes symbolisés par les dessins du tapis.

Que symbolisent ces chiffres ?
 

Jean-Charles Wall : Cette chronologie débute avec le chiffre 7, symbole du 7 août 1990, date à laquelle les Américains se sont installés sur leurs bases en Arabie Saoudite, ce que Ben Laden considérait comme la plus grande offense faite à l’islam depuis la mort du prophète.

Arrive ensuite le nombre 665, qui correspond à la résolution de l’ONU qui autorise l’usage de la force face à l’Irak. Cette résolution a été votée le 25 août 1990.

999, en troisième position de cette chronologie, indique la date du 9 septembre 1990, date à laquelle les présidents Bush et Gorbatchev se sont rencontrés à Helsinki, une rencontre qui a littéralement donné les mains libres à George Bush pour agir au Moyen Orient.

Ensuite, le 911 représente le discours de Bush au Capitole, le 11 septembre 1990, intervention qui portait sur le nouvel ordre mondial et qui est resté célèbre dans les mémoires.

Nous arrivons ensuite au 666, représenté au cœur du triangle et enfin le nombre 47 clôt cette chronologie, il représente le nombre de jours qui a été donné à l’Irak pour quitter le Koweït. Un ultimatum signé à l’ONU sous la résolution 678.

Toutes ces informations concordent et ont été confirmées par des faits qui donnent aujourd’hui la certitude que ces symboles et ces dessins, sur ce tapis, représentaient le 11 septembre 2001, dix ans avant que celui-ci ne se déroule.

Selon vous, quel rôle a joué ce tapis dans ces évènements ?
 

Jean-Charles Wall :Lorsque l’URSS a envahi l’Afghanistan, les tapis de ce type servaient notamment aux combattants pour acheter des armes. Ils les revendaient à des groupes salafistes qui pouvaient les acquérir beaucoup plus cher que leur valeur initiale, dans l’unique but de financer la résistance.

Ce tapis, comme de nombreux autres, auraient par exemple pu servir de monnaie d’échange.

Il pourrait également avoir été utilisé afin d’expliquer le sens du projet à des complices des futurs attentats.

Il faut savoir également que ce tapis a été confectionné à une époque importante des années 90 durant laquelle les islamistes radicaux se sentaient menacés par deux sortes d’ennemis. Les ennemis de l’extérieur, mais également des ennemis venus directement du monde musulman et accuser de « pactiser avec l’ennemi ».

C’est ainsi que sur le tapis, à côté des six mobiles de la chronologie, on retrouve également cinq autres symboles mis sous formes de codes et qui ne sont autres que des sourates du Coran.

Ces sourates mettent notamment en cause les musulmans traitres à l’islam et, dans le contexte précisé par la date 1369, des pays musulmans comme l’Egypte ou l’Arabie Saoudite, qui faisaient partie des forces de la coalition.
On peut également observer que les bordures des tapis servent en général à contextualiser le sujet qui se trouve au centre. Dans le cas du tapis étudié il y a quatre-vingt-seize étoiles. Le 96 est le numéro d’ordre de la première sourate révélée à Mahomet dans le Coran.

En ce qui concerne le but ultime de ce tapis, le mystère reste, pour le moment, entier.

La Rédaction


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