Avoir des dents blanches à tout prix est une coquetterie qui peut être dangereuse pour la santé. Depuis vendredi 9 août, les produits utilisés pour blanchir les dents sont encadrés plus strictement.
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Ces produits pourraient même disparaître totalement des étals. Le 9 août, le texte a été publié au journal officiel à la suite d’un décret du ministère des Affaire sociales et de la Santé, le 9 juillet dernier, portant sur « la suspension de la mise sur le marché de dispositif médicaux destinés à être utilisés sur la face externe des dents ».
La plupart des produits existant actuellement, qu’il s’agisse de produits visant à corriger une teinte « gênante » ou dont l’objectif est purement esthétique, contiennent du peroxyde d’hydrogène.
Ce produit, plus connu sous le nom d’eau oxygénée, a un pouvoir oxydant qui permet de décolorer la substance colorante.
Le peroxyde d’hydrogène responsable de l’usure prématurée des dents
Pour qu’il soit utilisé par le grand public, la concentration de peroxyde d’hydrogène vendu dans le commerce ne doit pas excéder 0,6%. Au-delà, « les produits présentent des risques d’effet aigus et, à long terme, d’hypersensibilité dentaire, d’irritation des muqueuses, et de l’altération de l’émail pouvant conduire à une usure prématurée de la dent », indique le Journal Officiel.
Désormais, ne pourront être commercialisés pour le grand public que les produits qui respecteront les doses prescrites par le ministère de la Santé.
Les produits qui contiendront plus de peroxyde d’hydrogène seront désormais soumis à des règles plus strictes d’utilisation. Les patients devront effectuer au préalable un examen clinique qui permettra de « garantir l’absence de facteurs de risques ou d’une pathologie orale préoccupante », indique encore le décret.
En outre, ces produits ne pourront être utilisés que par du personnel médical ou « sous la supervision directe si un niveau de sécurité est assuré ».