Le président du Conseil italien, Enrico Letta, soumet ce mercredi le Parlement à un vote de confiance. Ce matin, le Sénat a accordé sa confiance au chef du gouvernement après un revirement surprise de Silvio Berlusconi et de son parti, le Peuple de la Liberté (PDL). Ces derniers ont majoritairement voté pour le maintien du gouvernement de coalition gauche-droite.
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Le chef du gouvernement italien, Enrico Letta, affronte ce mercredi les deux chambres du Parlement pour un vote de confiance crucial pour l’avenir de la politique italienne, secouée par la récente démission de cinq ministres du parti de l’ancien président du Conseil, Silvio Berlusconi.
« L’Italie court un risque qui pourrait être fatal »
Entré ce matin à 9h30 dans le Palazzo Madama – le « palais Madame », siège du Sénat italien –, Enrico Letta a entamé son discours très attendu devant les sénateurs.
« L’Italie court un risque qui pourrait être fatal, qui dépend d’un oui ou d’un non. Je vous invite à donner un exemple de cohésion », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que « les décisions de justice doivent être appliquées » faisant référence ici au cas de Silvio Berlusconi, aux prises avec la justice.
Berlusconi appelle à la confiance
Applaudi ce matin par une partie de son auditoire et hué par certains partisans du Cavaliere, Enrico Letta a poursuivi son discours au Sénat. Il devait s’adresser dans l’après-midi devant la Chambre, après son intervention matinale.
Silvio Berlusconi, qui avait d’abord appelé à la défiance, a créé la surprise en fin de matinée, lorsqu’il a finalement appelé les parlementaires à voter la confiance dans le gouvernement d’Enrico Letta. Le dauphin de Berlusconi, Angelino Alfano, avait déjà appelé mardi « le parti [du PDL] tout entier à voter la confiance à Letta ».
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