Le beurre de cacahuètes a de multiples vertus semble-t-il. Les gourmandes et grandes consommatrices de ce concentré de graisses et protéines végétales peuvent être satisfaites de prendre soin de leur santé. En effet, consommer régulièrement du beurre de cacahuètes réduirait les risques de développer des maladies du sein.
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Ce sont des chercheurs de l’University School of Medicine qui ont mis en avant les bienfaits du beurre de cacahuètes très populaires chez les Américains.
Un risque diminué de 39%
Dans une étude publiée dans la revue Breast Cancer Research and Treatment, ces chercheurs ont révélé que les personnes qui consommaient souvent du beurre de cacahuètes courraient moins le risque de développer des grosseurs non cancéreuses à l’âge adulte.
Le beurre de cacahuètes diminuerait même de 39 % le risque de développer des maladies bénignes du sein avant 30 ans. Un bienfait donc, car des maladies bénignes à 30 ans peuvent tout à fait devenir cancéreuse plus tard.
C’est en menant une enquête sur une durée de 15 ans que les chercheurs sont parvenus à cette conclusion. Pendant ces longues années, pas moins de 9 000 femmes et leurs habitudes alimentaires ont été observées dans le cadre d’une enquête sur les effets de l’alimentation et de l’exercice physique sur les femmes.
La piste des protéines végétales
Chaque année, les participantes ont été soumises à un questionnaire concernant leurs habitudes alimentaires et les maladies qu’elles avaient contractées. Sur la totalité des femmes observées, 112 ont effectivement déclaré avoir contracté un kyste ou une maladie bénigne du sein.
Et c’est en comparant toutes les données réunies que le beurre de cacahuètes a fait son apparition comme remède miracle pour la bonne santé des seins. Pourtant, aujourd’hui encore, ces chercheurs sont incapables d’en expliquer la raison, cependant, la piste des protéines végétales est étudiée de près.
« Consommer des protéines végétales plutôt que des protéines animales permet de diminuer les risques de cancer du sein. De nombreuses études scientifiques ont déjà prouvé que les dans le pays où on consommait peu de viande, le cancer du sein était moins développé », justifie ainsi le Dr Graham Colditz, principal auteur de l’étude.