C’est l’une des relations parmi les plus improbables de ces derniers mois. Alors que Washington déconseille à ses citoyens de fouler le sol de la Corée du Nord, l’ancienne superstar de NBA, Dennis Rodman, s’y est rendue ce jeudi pour la troisième fois cette année, afin de préparer la sélection nationale de basket à une rencontre en l’honneur du dictateur Kim Jong-Un.
[image:1,l]
Entre eux deux, ce fut le coup de foudre. Depuis que l’ancien joueur des Chicago Bulls, qui a remporté trois bagues de champion NBA aux côtés de Michael Jordan, a rencontré Kim Jong-Un en février dernier, l’idylle est parfaite. Grand fan de la franchise de l’Illinois, le dictateur nord-coréen a noué des liens profonds avec l’ancien athlète, connu pour son tempérament aussi déluré que le laisse apparaître son physique. En septembre dernier, après quelques jours de vacances aux côtés du dirigeant, l’excentrique Dennis Rodman avait même confié qu’il était « un ami pour la vie ».
Un match de basket pour l’anniversaire du dictateur
En aucun cas émissaire de Washington, afin d’adoucir les tensions diplomatiques qui sévissent entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, l’ancienne vedette de la ligue américaine de basket-ball s’est rendue ce jeudi pour la troisième fois sur le territoire de son meilleur ami. Le but ? Venir entraîner la sélection nationale nord-coréenne, qui doit affronter une équipe d’anciens professionnels de la NBA le 8 janvier prochain, jour du trente-et-unième anniversaire du leader communiste. Un bien joli cadeau.