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Comment le football a conquis le Brésil

12.06.2014 par La Rédaction

La Coupe du Monde démarre ce jeudi 11 juin avec un Brésil – Croatie très attendu. Malgré les polémiques qui entourent cette édition 2014, le Brésil est toujours considéré comme le pays du football, plus encore que l’Angleterre qui l’a vu naître. Du sport des élites à celui des gamins des favelas, il est devenu au fil du temps l’ambassadeur du Brésil.

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Le Brésil est devenu en cinquante ans le pays incontestable du football. Crédit : Shutterstock
 

Si le football est Anglais, c’est un Écossais qui en a fait le sport favori du Brésil. Et le pays de la Samba compte bien accrocher une sixième étoile sur son maillot le 13 juillet, date de la finale de la Coupe du Monde. Parce que les Brésiliens n’ont pas seulement adopté le football, ils en ont fait leur propre sport.

Récupéré par le peuple

Tout commence au XIXème siècle. Les Brésiliens  commencent à jouer au futebol officiellement à partir de 1894. Quand Charles William Miller, un Écossais de mère brésilienne qui a grandi à Sao Paulo, revient d’Angleterre où il a fait ses études, il rapporte les règles officielles ainsi que des maillots. Ça y est, le premier vrai club de football brésilien est né, il s’agit du Sao Paulo Athletic Club.

A l’origine élitiste, le football va rapidement se répandre dans toutes les couches de la société. Simple à jouer et ne nécessitant que très peu d’équipement, il deviendra populaire partout sur la planète en quelques décennies seulement. Mais le Brésil va devenir fou de ce sport grâce à son équipe nationale. Pour Michel Raspaud, sociologue du sport et spécialiste de l’histoire du football brésilien, cette passion «  s’est inscrite progressivement dans la société brésilienne, car le football était à l’origine un sport très élitiste, comme dans la plupart des pays. Il a été petit à petit approprié par les classes populaires et s’est ainsi enraciné de manière culturelle dans la société brésilienne. »

La consécration

 

Après l’Uruguay, l’Italie et la France, le Brésil accueille la troisième Coupe du Monde, l’occasion de briller enfin au niveau international. Mais le scénario est cruel, le Brésil s’incline en finale contre l’Uruguay sur le score de 2-1 dans le stade de Maracana devant 200 000 personnes en larmes. Le traumatisme est énorme, mais les Brésiliens n’abandonnent pas et veulent leur revanche.

 

C’est en Suède en 1958 que la seleçao devient enfin la grande nation du football que l’on connaît aujourd’hui. Pelé n’a que 17 ans et n’est pas encore « Roi » mais il a déjà tout d’un très grand. En demi-finale, il inscrit 3 buts contre la France et en finale, 2 contre la Suède.

En 1962, le Brésil entre encore un peu plus dans l’histoire du football en réalisant un doublé qui n’a toujours pas été égalé. Pelé est blessé mais peu importe. Les Brésiliens montrent toute l’étendue de leur talent et Garrincha se charge d’être le héros du pays.

Une équipe générationnelle

 

Dés lors, le Brésil ne va plus s’arrêter et sera régulièrement sacré. En 1970, 1994 et 2002. Seule nation à ne jamais avoir manqué un mondial, la seleçao est bien la plus grande sélection du monde. En plus de la Coupe du Monde, les Brésiliens remportent 8 fois la Copa America, équivalent de la Coupe d’Europe en Amérique du Sud.

Mais c’est surtout la seule nation à produire des joueurs au style unique et si caractéristiques à une fréquence qu’aucun autre pays n’égale. Neymar pour les plus jeunes, Ronaldinho et Ronaldo pour ceux qui le sont un peu moins et Pelé, Socrates ou Zico pour les plus vieux. Pour Michel Raspaud « Chaque jeune génération s’identifie à la figure du football du moment. »

Comme en 1950, la pression sera énorme pour le Brésil et ses joueurs. Ces derniers pourront entrer dans l’histoire de leur pays et devenir les légendes qu’ils admiraient, ou devenir une génération maudite à tout jamais.

La Rédaction


Brésil Coupe du monde 2014 Football
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