L’ancien locataire de Matignon, germanophile convaincu, ne dirait pas non à un avenir bruxellois.
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L’ancien maire de Nantes, germanophone et «berlinocompatible», n’a jamais été indifférent aux problématiques européennes. Mais la fonction de commissaire européen représenterait «beaucoup de contraintes», a-t-il dit à son entourage, selon le quotidien. «Je regarde tout. Evidemment que l’Europe me passionne», a-t-il par ailleurs confié à RTL.
Renvoyer l’ascenseur
Du son côté, l’Elysée ne dément pas et laisse prospérer la rumeur. «Chaque chose en son temps», a expliqué François Hollande. D’abord le choix du président de la Commission, puis des commissaires avant la fin de l’été, et ensuite la présidence du Conseil européen – Herman Van Rompuy devant quitter son poste le 30 novembre prochain.
L’hypothèse d’un socialiste à la tête du Conseil européen n’est pas à exclure. Cela permettrait de contrebalancer le poids des conservateurs, majoritaires au Parlement européen. Cela permettrait aussi de renvoyer l’ascenseur aux dirigeants de gauche qui soutiennent la candidature de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne.
Rien n’est encore joué. Le noms de plusieurs personnalités ont été évoqués : Jean-Marc Ayrault donc, mais aussi l’actuelle Premier ministre danoise Helle Thorning-Schmidt ou l’ancien président du Conseil italien Enrico Letta.