Des scientifiques britanniques ont identifié une molécule dans le sang qui augmenterait le risque de cancer du sein. Un simple prélèvement sanguin suffirait à détecter la maladie.
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Les cancers du sein détectés plus tôt sauveraient des milliers de vies. Crédit : Shutterstock
Cette découverte pourrait profondément changer le dépistage du cancer du sein.
Des scientifiques britanniques de l’University College London ont réussi à identifier une molécule qui permettrait de savoir si une femme a plus de chance d’avoir un cancer du sein. Pour le moment, seuls 10% des cas sont imputables à deux gènes hérités des parents.
Mieux vaut prévenir que guérir
Les 90% restants sont difficilement explicables et complètement imprévisibles tant les facteurs de risques sont nombreux. Le professeur Martin Widschwendter, qui a dirigé les recherches, explique « ces données sont très encourageantes parce qu’elles montrent ce que nous pouvons obtenir à partir d’un test sanguin pour identifier les risques d’avoir un cancer du sein sans prédisposition génétique ».
Cela voudrait dire qu’un simple test sanguin permettrait de savoir pour chaque femme si elle risque de tomber malade et de prendre les mesures adéquates en amont, comme un traitement alimentaire ou médical adapté, voire une opération chirurgicale.
Le cancer du sein étant une maladie pouvant être soignée si elle est détectée à temps, cette découverte pourrait permettre de sauver des vies. Selon la Fondation pour la Recherche Médicale, 1 femme sur 9 développe un cancer du sein et 11 900 en meurent tous les ans en France.