Une étude a été réalisée pour évaluer le risque qu’encourent certains pays à être contaminés par le virus Ebola. Selon cette étude, plus de 22 millions de personnes sont encore susceptibles d’être infectés. Ce scénario-catastrophe coïncide avec les signaux d’alarme lancés par des ONG.
[image:1,l]
Les scientifiques de l’université d’Oxford ont identifié plus d’une vingtaine de pays jugés « à risque ». Pour établir cette liste, les chercheurs se sont basés sur des facteurs environnementaux tels que la chaleur, la densité de population et la flore. Certains pays ayant déjà rencontrés une épidémie d’Ebola dans le passé présentent également plus de risques. La présence d’animaux vecteurs du virus – chauve-souris, singes, porcs épics … – rentre aussi en ligne de compte.
Plus de pays concernés que prévus
Deux catégories de pays se distinguent. La première concerne les pays déjà touchés par le virus dans le passé comme le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sud Soudan et l’Ouganda.
Ces sept pays présentent des facteurs favorables à la contamination. Des cas ont même déjà étés identifiés en République démocratique du Congo. Le dernier bilan établit le 2 septembre comptabilise 31 morts en RDC.
La contamination par les animaux
D’autres pays peuvent également être la cible du virus à cause d’une transmission par l’animale. L’étude fait mention de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, de la République centrafricaine, l’Éthiopie, le Ghana, le Libéria, Madagascar, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, la Tanzanie et le Togo.
Le virus de l’Ebola peut se transmettre par la manipulation d’animaux infectés. La transmission du virus peut se faire aussi de façon interhumaine, à la suite d’un contact avec le sang, la sueur, la salive ou tous autres liquides biologiques.
Pour le moment seulement 30 cas sont connus comme étant une transmission du virus de l’animal à l’homme.
