• À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
La Revue Internationale
  • UNION EUROPÉENNE
  • RUSSIE
  • AMÉRIQUES
  • ASIE
  • AFRIQUE
  • MOYEN-ORIENT
  • LE MONDE DE DEMAIN
Actualités

Hong Kong: les manifestants contournent la censure chinoise

01.10.2014 par La Rédaction

La tension monte entre les manifestants pro-démocratie à Hong Kong et les autorités chinoises. Pour éviter que les images de la « révolte des parapluies » sur l’ancienne colonie britannique circulent sur la toile, Pékin bloque l’accès à plusieurs réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou Instagram. Mais les internautes hongkongais ont quelques techniques pour contourner la censure chinoise, comme l’application Firechat, téléchargée 100 000 fois en une journée, le week end dernier.

[image:1,l]

En grève depuis le 22 septembre, les étudiants hongkongais continuent de descendre en masse dans les rues pour réclamer plus de démocratie et dénoncer la domination de la Chine. Rejoins ensuite par des dizaines de milliers d’Hongkongais, ils protestent contre la décision de Pékin de désigner les candidats dans le cadre de l’élection du prochain chef de l’exécutif de Hong Kong en 2017.

« Cette grève fait suite à la décision de Pékin de maintenir des élections au suffrage universel direct pour le chef de l’exécutif de la Région Administrative Spéciale de Hong Kong, mais de sélectionner les candidats à l’élection. Cela revient à nier le principe de la souveraineté populaire » explique Françoise Mengin, directrice de recherche CERI-Sciences Po.

Le cri de révolte des Hongkongais passé sous silence

Le pouvoir chinois passe sous silence le cri de révolte des Hongkongais, en muselant la presse et en censurant certains réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, mais aussi le site de partage de photos en ligne Instagram, ainsi que certains mots clés sur le site Weibo, le Twitter chinois. Objectif de Pékin : éviter à tout prix que les photos et vidéos du soulèvement de la « révolte des parapluies » se propagent sur la toile.

FireChat, l’appli des manifestants pour contourner la censure

Pour contourner la censure, les internautes hongkongais ont recours à la plateforme FireChat, une application éditée par la start-up OpenGarden, basée à San Francisco. D’après le magazine économique américain Forbes, l’appli aurait été téléchargée plus de 100.000 fois à Hong Kong en 24 heures, le week end dernier.

Disponible sur iPhone et Android, Firechat relie des utilisateurs entre eux, qui peuvent s’envoyer des messages sans avoir forcément de réseau. Grâce à cet outil, les manifestants situés à moins de 70 mètres les uns des autres peuvent ainsi communiquer via Bluetooth ou la Wifi.

Comme le rapporte France Info, dimanche 28 septembre, l’un des co-fondateurs d’Open Garden Stanislas Shalunov affirmé sur son compte Facebook que plus d’une personne sur 100 à Hong Kong était connectée à FireChat : « Les stats sont bien réelles, mais je n’arrive toujours pas a y croire » s’étonnait-il.

Pékin va-t-il faire marche arrière ?

Harcourt Road at 8.45pm. No police spotted all evening. #HongKong #OccupyCentral pic.twitter.com/7ybMY2OVIf

— Judy Ngao (@Judy_Ngao) 30 Septembre 2014

Face à l’ampleur du mouvement protestataire sur l’ancienne colonie britannique, Leung Chun-ying, le chef de l’exécutif d’Hong Kong, a demandé l’arrêt des occupations qu’il considère « illégales ». Pour Françoise Mengin, malgré la mobilisation des Hongkongais, Pékin ne cèdera pas sur ce point : « C’est beaucoup trop dangereux pour le Parti communiste chinois » explique-t-elle à JOL Press. « En 1997, le colonisateur britannique n’a pas légué d’institutions démocratiques à Hong Kong. Dès lors, en négociant la rétrocession de Hong Kong avec Londres en 1984, Pékin ne prenait guère de risque en avançant la formule ‘un pays, deux systèmes’. C’est seulement après que la rétrocession de Hong Kong à la Chine eut été décidée, que le gouverneur britannique a introduit in extremis des réformes politiques qui étaient appelées à se poursuivre » .

La Rédaction


Censure Chine Démocratie Hong-Kong Mobilisation Réseaux sociaux
Tribune à la une
Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile

Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile
Hamid Enayat est un analyste, militant des droits de l’homme et opposant politique iranien basé en France. ...

Idées
lri-ipad

Newsletter

Pour vous abonner à la newsletter La Revue Internationale, remplissez le formulaire ci-dessous.

Helsinki et Ankara en désaccord concernant Stockholm

Helsinki et Ankara en désaccord concernant Stockholm

30.01.2023
En Continu
Contre les chars occidentaux, Moscou déploie les «Marker»

Contre les chars occidentaux, Moscou déploie les «Marker»

30.01.2023
En Continu
Bakou évacue son ambassade en Iran

Bakou évacue son ambassade en Iran

27.01.2023
En Continu
Le sentiment anti-allemand renforcé en Pologne

Le sentiment anti-allemand renforcé en Pologne

27.01.2023
En Continu
Sur le même sujet
<strong>La politique intérieure et extérieure du Kazakhstan : une opportunité pour renforcer les liens entre Paris et Astana</strong>

La politique intérieure et extérieure du Kazakhstan : une opportunité pour renforcer les liens entre Paris et Astana

22.12.2022
Actualités

Une fois de plus, cette année écoulée aura été riche en bouleversements politiques. L’année 2022 restera marquée au fer rouge par le conflit en Ukraine et ses secousses aux quatre

Flagrant délit de désinformation pour Moscou

Flagrant délit de désinformation pour Moscou

26.10.2022
Actualités

Mercredi 26 octobre, le gouvernement slovène a fait savoir que le gouvernement russe avait utilisé des photos de déchets slovènes, prétendant qu’il s’agissait de déchets ukrainiens, pour étayer sa thèse

L’attaque du pont de Kertch fragilise Poutine

L’attaque du pont de Kertch fragilise Poutine

09.10.2022
Actualités

Suite à l’attentat perpétré sur le pont de Crimée samedi matin ayant causé la mort de trois personnes et l’effondrement partiel de la structure, Vladimir Poutine a convoqué lundi 10

Humayoon Azizi, l’ambassadeur qui résiste aux talibans

Humayoon Azizi, l’ambassadeur qui résiste aux talibans

15.08.2022
Actualités

Depuis la chute du régime, l’ambassadeur d’Afghanistan à Paris, Humayoon Azizi, refuse de reconnaître les talibans, et continue d’exercer sa représentation diplomatique au nom de la République islamique d’Iran.  Réduction

Revue Internationale
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
  • Grand Angle
  • Idées
  • En Continu
  • Union Européenne
  • Russie
  • Amériques
  • Asie
  • Afrique
  • Moyen-Orient
  • À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
© 2017 La Revue Internationale. Tous droits réservés.
Scroll to top
Aller au contenu principal