Le Boeing 777 de Malaysia Airlines s’est écrasé le 8 mars, avec 239 personnes à bord.
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Sept mois après la disparition inexpliquée du vol MH370 de Malaysia Airlines, les recherches ont repris, lundi 6 octobre, dans l’océan Indien pour tenter de localiser l’épave du Boeing 777, ont annoncé les autorités australiennes. L’avion, qui reliait Kuala Lumpur à Pékin, avec 239 personnes à bord, a disparu des écrans radars, le 8 mars, environ une heure après son décollage.
Conditions de recherche difficiles
Le Go Phoenix (affrété par la Malaisie) et le Fugro Discovery (une navire australien) vont passer les fonds marins au peigne fin en immergeant de puissants sonars à plus de 5 000 mètres de profondeur. « Des images haute résolution de la zone de recherche seront collectées et analysées en temps réel (…) dans l’espoir de localiser l’épave du MH370 », a expliqué Phoenix International.
« Nous sommes raisonnablement optimistes sur le fait de localiser l’avion disparu à l’horizon d’un an », a dit Martin Dolan, le chef de l’Office australien de sécurité des transports. Ces opérations se dérouleront dans des conditions difficiles : les hommes seront soumis à des températures polaires, de forts vents soufflant de l’Antarctique et des vagues pouvant atteindre 12 mètres.
Plusieurs hypothèses évoquées
En mars-avril, une première phase de recherches n’avait rien donné. Aucun débris de l’appareil n’a jamais été retrouvé. Mais les experts sont parvenus à reconstituer sa trajectoire présumée jusqu’à sa probable chute dans le sud de l’océan Indien, au large des côtes occidentales de l’Australie.
Plusieurs hypothèses ont été évoquées : coup de folie du pilote, détournement, accident mécanique… L’explication la plus crédible, selon les responsables chargés de l’enquête, est qu’une brusque chute du niveau de l’oxygène à bord a rendu l’équipage et les passagers inconscients. L’avion aurait continué de voler en pilote automatique avant de s’écraser, faute de carburant.