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Le Burkina Faso valide sa «Charte de la transition»

15.11.2014 par Mickael Lecarpentier
Le Burkina Faso valide sa «Charte de la transition»

A l’occasion d’un vote historique, l’armée et la société civile ont voté à l’unanimité la « Charte de la transition », qui pose les bases de l’année de transition qui précèdera les élections législatives et présidentielle de novembre 2015.

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Après plusieurs jours de concertations et de négociations, l’armée et l’opposition civile sont parvenus à un accord concernant les termes d’une « Charte de la transition » qui devrait permettre un rapide retour du pouvoir aux mains des civils.

 « Le présent projet de charte a été voté à l’unanimité », a salué Henri Yé, président d’une commission qui réunit l’opposition, les autorités religieuses et traditionnelles du pays ainsi que la société civile et l’armée.

Une Assemblée nationale mixte

Selon les termes de cette charte, dont RFI a obtenu copie, la période de transition devra durer un an, jusqu’aux prochaines élections législatives et présidentielle prévues en novembre 2015. D’ici là, un président de transition sera nommé. Il ne sera pas issu d’un parti politique existant et devra être choisi par un collège électoral.

Sera également nommé un président du Conseil national de transition (CNT), qui se substituera à l’Assemblée nationale. Lui aussi devra être un civil et sera à la tête de 90 « députés ». Non-élus, ces derniers seront issus de l’opposition politique (90 sièges), de l’armée (25 sièges), de la société civile (25 sièges) et de l’ancienne majorité politique (10 sièges).

Le président sera chargé de nommer un Premier ministre, qui pourra, lui, être issu de l’armée, un poste auquel souhaiterait d’ailleurs bien accéder l’actuel détenteur des rênes du pouvoir, le lieutenant-colonel Zida. Le Premier ministre sera ensuite chargé de former un cabinet de 25 personnes.

La nouvelle version laisse une place plus importante au camp de Compaoré

Dans la première version de ce document, l’Assemblée Nationale n’accordait que 10 sièges à l’armée et 30 à la société civile. Le camp de l’ancien président Blaise Compaoré n’était que très peu invité à participer à la nouvelle vie politique du pays, ce qui avait suscité l’incompréhension dans le camp des anciens dirigeants du pays.

En Côte d’Ivoire, pays de refuge de Blaise Compaoré, les médias avaient fait part de cette « regrettable exclusion ».

Dans un article en date du 10 novembre, le site Abidjan.net note ainsi que « les partisans de l’ancien régime ont été déclarés persona non grata dans ce groupe de réflexion », avant d’estimer que « l’exclusion dont sont victimes les partisans de l’ancien président Blaise Compaoré, est un acte regrettable ».

« On ne peut pas se passer de l’avis de ceux qui ont gouverné le pays pendant 27 années et qui connaissent autant, sinon mieux le terrain politique, voire le pays, que ceux qui les rejettent aujourd’hui », indique encore le site en rappelant que « Ironie du sort, parmi ces hommes et ces femmes qui veulent écrire les nouvelles pages de la vie politique du Burkina Faso, se trouvent de nombreux anciens compagnons de Blaise Compaoré qui sont actuellement de très actifs ‘ouvriers de la dernière heure’ de cette opposition ».

Les Burkinabé fiers de leur maturité politique

Le Burkina Faso témoigne par cette rapidité d’action d’une certaine maturité politique. Près de deux semaines après la démission du président Blaise Compaoré, en place depuis 27 ans, les Burkinabé ont achevé en très peu de temps la mise en œuvre de l’architecture de leur période de transition.

« Les Burkinabè ont fait preuve d’une grande maturité. Ils ont réussi là où beaucoup pensaient qu’ils allaient échouer », a ainsi commenté Adama Kanazoé, un jeune politicien présent lors du vote.

« La révolution est en marche. Maintenant, nous allons avoir une vraie démocratie ! », a pour sa part commenté Barkissa Konaté, membre de la société civile, dans des propos enregistrés par l’AFP.

Mickael Lecarpentier


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